LE théâtre est un art en perpétuel renouveau. En recherche de ce qui fait son essence. Qu’en est-il réellement ? Le théâtre repose sur quoi ? Sur qui ? Si une réponse devait être apportée, je dirais que le théâtre n’a comme socle que son public. C’est le cas de Hole.
Hole est difficile à définir. Ode à l’homme et son existence ou échange de danse contemporaine cherchant à comprendre son monde. La vérité doit se situer entre les deux. Puis il faut avouer que le spectacle est quelque chose d’unique. Une folle traversée de l’imaginaire humain dans ses désirs, les plus sombres, les plus violents. Une question nous reste. Que vaut l’homme ? Une autre arrive alors qu’est ce que l’homme sans ses désirs ? Sans doute rien. Etcha Dvornik et son seul en scène n’y répondra pas. Préférant sans doute capter nos âmes par son corps. Mais la vie y est ici, sur cette scène. Elle joue du texte et de ses poèmes. La sensualité, l’audace la vie est poétique ça, on le retient.
Hole ne raconte sans doute rien, mais y laisse à entendre tout un monde. Un monde de sexualité de peur et de femmes. Un monde où la beauté existe pour qui veut bien la voir. Hole est sexuel, une sexualité divine qui parle de jouissance sans le dire.
Attention, ce spectacle n’est fortement pas recommandé pour un public mineur.
