Nos meilleures séries de janvier : la sélection de la rédaction

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Le début d’année a été riche en nouveauté pour les plateformes de VOD ; entre Netflix, MyCanal et Salto, l’offre est maintenant très variée, pour notre plus grand plaisir. Tour d’horizon des séries qui nous ont le plus marqué en ce mois de janvier 2021, à découvrir sans plus attendre.  

La série de janvier de Dylan : Lupin, dans l’ombre d’Arsène sur Netflix

Omar Sy dans "Lupin" ®Netflix
Omar Sy dans « Lupin » ®Netflix

Malgré un premier épisode un peu poussif, ou même à la limite du parodique à certains moments, les épisodes qui suivent sont vraiment intéressants. Omar Sy est vraiment un excellent acteur, il le prouve, et d’ailleurs on se prend vraiment au scénario !

Quoi de plus rageant que de subir une injustice ? Ici, Assane (interprété par Omar Sy) nous fait ressentir ce qu’il a subi avec l’interpellation de son père suivi de sa mort. Il a vécu des années difficiles que nous découvrons par flash-back.

D’abord sceptique quant au thème de cette série, puis profondément déçu par le premier épisode, j’ai osé faire le pas vers le deuxième, et heureusement ! La vengeance est bien le thème principal de cette série, mais pas n’importe quelle vengeance, celle d’un gentleman ! Car oui, Assane ne se contente pas de régler ses comptes, il fait les choses de façon élégante et réfléchie. Mention spéciale pour la magnifique chanson de Cascadeur “Meaning”, un très bon choix de musique à un moment très fort de l’histoire. Maintenant, je pense que vous et moi attendons avec impatience la suite de cette série afin de connaître les prochains retournements de situations et savoir si notre gentleman cambrioleur arrivera au bout de sa quête. Alors rendez-vous cet été pour la suite des aventures d’Assane Diop !

Retrouvez dès maintenant la critique complète de Lupin.

La série de janvier d’Aubin : OVNI(s) sur MyCanal

Daphné Patakia, Michel Vuillermoz, Melvil Poupaud et Quentin Dolmaire dans "Ovni(s)" ®Canal+
Daphné Patakia, Michel Vuillermoz, Melvil Poupaud et Quentin Dolmaire dans « Ovni(s) » ®Canal+

Créé par Clémence Dargent et Martin Douaire, OVNI(s) est une série française disponible en intégralité sur MyCanal. 12 épisodes passionnants d’une aventure pas comme les autres, qui aborde la science-fiction sous un angle inédit. OVNI(s) c’est un peu la rencontre entre Quentin Dupieux et Stranger Things. Un show unique, lunaire, précis, qui propose des retournements de situations impactant et surtout une écriture extrêmement précise. C’est drôle, touchant, fantasmagorique, contemplatif, et surtout très intrigant.

Aidée par une bande-son absolument renversante, la série emmène son spectateur sur des terrains méconnus, quelque part entre une appartenance historique intéressante, et une approche fictive attrayante. OVNI(s) ne ressemble à rien, et c’est ce qui en fait son charme. Le rythme est précis, et le format 30 minutes est rafraîchissant. Les épisodes se dévorent comme des petites sucreries délicieuses. Les amateurs de science-fiction seront absolument aux anges face à cette série parfois volontairement minimaliste, qui prend son temps pour présenter tous les rouages de son scénario. Vivement une saison 2 !

La série de janvier de Roxane : History of Swear Words sur Netflix

Nicolas Cage dans "History of Swear Words" ®Netflix
Nicolas Cage dans « History of Swear Words » ®Netflix

« What the fuck are you lookin’ at ? » : tels sont les mots qu’utilise Nicolas Cage pour nous accueillir dans la série History of Swear Words. Cette mini-série est un documentaire comique diffusé sur Netflix en version originale depuis le 5 janvier dernier.

Avec beaucoup d’humour, Nicolas Cage revient, aux côtés d’historiens et de spécialistes en étymologie, sur la construction des gros mots et leurs évolutions dans la langue anglaise. Une exploration qui se divise en six épisodes revenant sur les gros mots anglais les plus populaires : “Fuck”, “Shit”, “Bitch”, “Dick”, “Pussy”, et “Damn”. Assis dans un fauteuil de cuir au cœur d’une bibliothèque raffinée, un Nicolas Cage délirant nous guide dans ce documentaire riche et dynamique. Les explications sont ludiques et souvent étonnantes : on apprend ainsi que le mot “bitch” viendrait de “bicce”, un ancien mot anglais pour désigner une chienne. Ou que “dick” est au départ le surnom populaire des personnes qui s’appellent Richard.

Mais le documentaire ne se limite pas à raconter la genèse des insultes, il met un point d’honneur à suivre l’évolution de son usage et de sa popularité. On apprend ainsi, que le groupe de rap NWA, qui chante Fuck Tha Police, permet à l’une des injures les plus vulgaires de s’ancrer dans la langue anglaise. On apprend également que des chanteuses de rap comme Foxy Brown ou Lil Kim ont récupéré l’insulte « pussy » – fréquemment employé pour désigner péjorativement un homme peureux – pour parler de leur sexe comme d’un outil puissant qui pourrait faire tomber n’importe quel homme à leurs pieds.

History of Swear Words est bien plus qu’une simple série pour faire rire ou déranger mais bel et bien un outil pédagogique sur l’étymologie, toujours avec cette pointe d’humour et de vulgarisation qui nous ferait presque regretter qu’il n’y ait pas plus d’épisodes. Une véritable mine d’or d’informations et d’anecdotes, racontée avec beaucoup d’humour et une pointe de vulgarisation.

La série de janvier de Morgane : Alice in Borderland sur Netflix

Vivre ou mourir dans un Tokyo fantomatique : "Alice in Borderland" ®Netflix
Vivre ou mourir dans un Tokyo fantomatique : « Alice in Borderland » ®Netflix

Dans Alice in Borderland, la nouvelle production Netflix adaptée du manga du même nom, on suit les protagonistes Arisu, Karube et Chôta, qui, en plein centre-ville de Tokyo, basculent dans un monde parallèle totalement désert. Commence alors une série de jeux macabres dont vont devoir participer tous les personnages et qui sera le seul moyen de survivre dans cette arène numérique infernale.

Si le nom de la série est tiré d’Alice aux pays des merveilles et que celle-ci contient quelques références, ce n’est malgré tout pas la même ambiance, l’adaptation alliant suspense, action et horreur. J’ai trouvé l’ensemble extrêmement bien ficelé et les jeux aussi interactifs pour les joueurs que pour les spectateurs qui y prennent part. Totalement immergés tout au long des épisodes, nous ne cessons de nous questionner autour de ce monde mystérieux.

J’ai également beaucoup apprécié le fait de pouvoir découvrir la culture japonaise à travers les histoires des personnages, plus ou moins ancrées dans les traditions du pays. Addicte à cette première saison, j’espère que la suite nous donnera davantage de réponses aux nombreuses questions qui restent en suspens.

Retrouvez dès maintenant la critique complète d’Alice in Borderland.

Le coup de coeur de Margaux : Dix pour Cent Saison 4 sur Netflix et Salto

Les agents d'ASK reprennent du service dans "Dix pour cent"
Les agents d’ASK reprennent du service dans « Dix pour cent »

Depuis le 21 janvier 2021 sur Salto, la série a tiré ses rideaux après 4 saisons. Dans Dix pour Cent on suit le quotidien de sept agents : entre crise de diva, concurrence et problèmes, la série nous dévoile l’envers du décor du cinéma et de ses nombreuses célébrités.

Si le nom de la série n’évoque pour certains rien de plus qu’un pourcentage, cela représente en réalité le cachet que prennent les agents après chaque négociation. Cela nous annonce ainsi les couleurs en avance : l’intrigue tournera autour des agents, des célébrités et de tout ce qui se passe entre. J’ai personnellement adoré cette série car on oublie trop souvent le travail conséquent des agents, les galères quotidiennes à régler et la vie trépidante de certains. De manière subtile et sympa, j’ai pu en apprendre davantage sur ce métier.

De plus, la série est originale puisque chaque épisode est dédié à une célébrité : Dany Boon, Jean Reno, Sigourney Weaver, Joey Starr, Jean Dujardin, Isabelle Huppert… Chacun joue parfaitement son rôle d’artiste, allant jusqu’à transformer son portrait en une caricature amusante. En résumé, c’est une série pleine d’humour et d’autodérision. 

Retrouvez dès maintenant la critique complète de Dix pour Cent.

La série de janvier de Lucille : L’Empire du bling sur Netflix

Kim Lee, Kane et Kevin, dans "L’Empire du bling" ®Netflix
Kim Lee, Kane et Kevin, dans « L’Empire du bling » ®Netflix

Vous recherchez divertissement, richesse à ne plus savoir quoi en faire, botox, drama, fêtes mondaines, histoires d’amour et un groupe d’amis soudé au possible dans une même série ? Alors L’Empire du Bling a été créée pour vous !

Cette toute nouvelle série Netflix, composée de 8 épisodes et produite par Jeff Jenkins est sorti le 15 janvier dernier. On y suit la vie luxueuse et hors d’atteinte de Christine, Anna, Kim Lee, Kelly, Jaime, Kane Lim et Jessey, une mini diaspora asiatique ou d’origine asitique implantée aux États-Unis, à Los Angeles, la ville dans stars par excellence (coïncidence ?). Seul Kevin, dernier arrivé dans le groupe, possède un niveau de vie bien inférieur à celui de ses amis, et nous sert ainsi de point de repère. Entre les après-midi massages, les cours de yoga privés ou encore les soirées somptueuses au budget sans limite, ils n’ont clairement pas le temps de s‘ennuyer. Les seuls mots d’ordre : opulence, abondance, excès et amusement !

Entre Crazy Rich Asian et Selling Sunset, L’Empire du Bling est certes très dramatique et un peu too much, mais surtout drôle et très touchante. Donc foncez voir cette pépite, vous ne serez pas déçus !

Retrouvez dès maintenant la critique complète de L’Empire du bling.

La série de janvier d’Émilie : A Million Little Things sur Salto

Les héros de "A Million Little Things" ®Salto
Les héros de « A Million Little Things » ®Salto

Souvent comparée à This Is Us, A Million Little Things vaut tout autant le détour ! En quelques mots, c’est l’histoire d’une bande d’amis, dont la dynamique se retrouve bouleversée par le suicide de l’un d’entre eux. Brillant homme d’affaires, bon père de famille et époux, aucun d’eux ne comprend son geste. Les uns et les autres se rapprochent, des secrets éclatent… Le tout avec une galerie de personnages aussi touchants les uns que les autres, dotés de qualités comme de failles qui les rendent profondément humains.

Jusque-là méconnue en France, A Million Little Things brode son histoire autour d’un drame qui tantôt sépare, tantôt rassemble. Deuil, maladie, dépression, infidélité… Tant de sujets sérieux pourtant abordés avec finesse par les scénaristes, et brillamment interprétés par les acteurs. C’est une série simple, qui ne mise pas sur des intrigues tirées par les cheveux, se concentrant davantage sur l’être humain et ses nuances. A Million Little Things ne nous tient pas moins en haleine, puisqu’on suit avec attention l’évolution de cette bande d’amis dans leur quête de vérité… Mais surtout de vivre, de profiter de tous les petits plaisirs de la vie parce que celle-ci est courte. On peut sans aucun doute la définir comme une fiction sincère et humaniste, avec également quelques doses bienvenues d’humour.

Tout cela pour dire que c’est cette série est un merveilleux hymne à l’amitié, aux liens qu’on tisse pour un petit rien. Plus encore, c’est une série positive, nous donnant envie d’avoir une aussi belle bande d’amis que la leur. Les deux premières saisons sont disponibles depuis le 8 janvier sur Salto. Deux saisons de douceur à binge-watcher avec un plaid et un chocolat chaud ! 

La série de janvier de David : Cobra Kai Saison 3 sur Netflix

"Cobrai Kai" ®Netflix
« Cobrai Kai » ®Netflix

Dans une ère de reboots et de suites improbables, qui aurait misé un euro sur un show centré autour des deux ennemis du premier Karaté Kid sorti en 1984? La force de la franchise des années 80 reposait sur le lien entre Miyagi et son jeune élève. Avec la disparition de Pat Morita en 2005, les créateurs de la série devaient entraîner la série sur un autre chemin que les films.

Lorsque Youtube a lancé la première saison en 2018, le succès était au rendez-vous. Les premiers épisodes se concentrent sur Johnny Lawrence et l’adulte qu’il est devenu depuis sa défaite totale au tournoi. On suit un homme brisé par les fantômes du passé. L’une des idées intéressantes de la série est de bouleverser l’ordre établi dans les films en permettant à l’ancien élève de se reprendre après sa rencontre avec un jeune voisin. Les deux premières saisons se savourent pleinement et nous permettent de ressentir quelques pointes de nostalgie lorsque les films sont évoqués. 

Netflix récupère ensuite les droits et lance une troisième saison où les retournements de situations s’enchaînent à un rythme effréné. Je vais être complètement honnête avec vous, la saison 3 de Cobra Kai n’est pas une grande réussite. C’est en partie dû à des scènes de combats trop stéréotypées. Les passionnés d’arts martiaux passeront leur chemin mais les fans de la série originelle apprécieront que l’histoire puisse se déplacer dans d’autres lieux prestigieux de la franchise cinématographique. 

Confronter Daniel aux acteurs japonais du second valet était une idée de génie et bien que l’absence de Miyagi pèse lourdement sur la série, on ne peut qu’apprécier pleinement ces séquences. Pour ces moments particuliers et la belle relation entre Johnny et son jeune élève, la saison 3 de Cobrai Kai est mon coup de coeur de ce mois de janvier 2021. 

Plein de belles choses donc pour ce premier mois de l’année, avec on l’espère un mois de février tout aussi riche : n’hésitez pas à découvrir dès maintenant le programme Netflix du mois prochain. Et vous, quelle a été votre série favorite de janvier ?