La chaîne américaine CW vient de diffuser le neuvième épisode de la troisième saison de The Flash, dernier épisode avant la traditionnelle pause pour les fêtes de fin d’année. Un épisode généralement traversé par une révélation majeure, comme celui de la première saison et de la révélation de l’identité du Reverse Flash. Cet épisode est-il à la hauteur ?
La menace d’Alchemy et de Savitar planant toujours, Barry n’arrive pas à se concentrer sur les fêtes de fin d’année et sur sa relation avec Iris. Voulant stopper Savitar, Barry se rend sur Earth 3 pour obtenir les conseils de Jay Garrick. Wally veut aider Barry à lutter contre Savitar et avoue s’entraîner en secret avec H.R, ce qui lui déplait. Quant à Cisco, il doit affronter son premier Noël sans son frère, Dante, ce qui ouvre de vieilles blessures.
Qui dit mid-season finale dit forcément révélation ! Et cet épisode, The Present, n’en manque pas, bien au contraire. Passé le crossover de la semaine dernière qui mettait en scène l’invasion des Dominators, les choses peuvent reprendre leur cours à Central City. Enfin presque ! The Flash a instauré un épisode de Noël pour clôturer l’année depuis sa première saison, et cet épisode ne déroge pas à la règle !
The Flash: On prépare la suite de la saison!
The Present sert avant tout à une chose : préparer la suite ! On retrouve nos héros face à Savitar, le Dieu de la Vitesse. Après un premier affrontement, il est temps de découvrir enfin ce qui se cache réellement derrière ce personnage effrayant. Mais avant cela, un petit tour sur Terre-3 pour Barry qui court demander de l’aide à Jay Garrick (John Wesley Shipp). Un moment plaisant entre les deux acteurs et surtout la réapparition du Trickster, brillamment interprété par Mark Hamill.
Au retour, Iris (Candice Patton) leur divulgue une information cruciale sur Julian (Tom Felton). Celui que l’on sait être Dr Alchemy possède un lourd passé. Lors de recherches en Inde, il a découvert la Pierre Philosophale, libérant ainsi Savitar et l’obligeant à devenir son serviteur. Une intrigue un peu plus creusée pour le personnage, ce qui fait du bien. Ce qu’il est intéressant de constater par la suite, c’est que Julian ne se souvient de rien quand il endosse le masque d’Alchemy. Ajoutons à cela quelques remords et la révélation de l’identité de Barry, on retrouve un personnage presque plaisant.
Après un premier combat contre Savitar, qui laisse d’ailleurs Jay Garrick dans un sale état, Barry (Grant Gustin) parvient à arrêter Alchemy et à replacer la Pierre dans sa boîte. Tout ne s’arrête pas là bien au contraire. Savitar connait tout sur la team car il débarque du futur. Un futur où Barry l’a piégé, et il veut donc sa revanche !
La team décide donc de se débarrasser de la Pierre Philosophale en l’envoyant dans la force véloce. Mais comme notre Barry court décidément trop vite, il débarque quelque mois dans le futur ! Et il arrive à point nommé pour assister à la mort d’Iris, assassinée par Savitar. Toute la question maintenant est de savoir si ce futur-là sera définitif, ou si les prochaines actions de Barry le changeront.
Autant dire qu’il y a du boulot, et un secret en chassant un autre, Barry se tait. Il préfère ne rien dire à Iris et à ses amis. Tout le monde fête Noël gaiement, et Barry propose même à Iris de vivre avec lui ! N’a-t-il rien appris de son erreur avec le Flashpoint ?
On quitte cette première partie de saison sur un épisode qui lance déjà les enjeux de la prochaine partie. Le Flashpoint et ses conséquences sont passées, il est temps d’avancer. Et Savitar devrait être un aussi bon méchant que Reverse Flash et Zoom dans ce sens. On espère juste que l’histoire ne sera pas trop étirée en longueur. Un épisode sans vilain de la semaine nous prouve que les scénaristes ont des choses à nous raconter, à eux maintenant de ne pas se perdre dans les méandres d’une production de 22 épisodes.
Changer le passé est une chose, changer le futur en est une autre. Même si Barry l’a déjà fait à maintes reprises, le fait que le sort de sa bien-aimée soit dans la balance, le place dans une position délicate. A moins que les scénaristes veulent nous faire le même coup que dans Arrow (mais oui, souvenez-vous de cette chère Laurel !), ce qui serait osé tout de même mais loin d’être inintéressant…
