Daria est une série animée américaine de 65 épisodes de 22 minutes chacun, créée par Susie Lewis Lynn et Glenn Eichler. La série a été diffusée de mars 1997 à janvier 2002 sur MTV, et raconte l’histoire de Daria, une lycéenne très sarcastique.
Daria…Qu’est ce que Daria…?
On peut s’imaginer, voire envisager d’avance, d’innombrables scénarios ou le genre d’une série, en ne connaissant que son nom, et mieux encore : son affiche. Personnellement, Daria ne m’inspirait rien d’exceptionnel, et me rebutait même de par sa forme animée. Comme vous le comprenez, la tentation et l’enthousiasme que j’accordais à cette série étaient piètres et stériles. Non mais quand même, qu’est ce que ça pouvait être, Daria? Le quotidien d’une petite merdeuse qui tire la tronche sous forme d’animé, qui en plus paraissait rudimentaire. Seulement voilà, on m’a forcée, on m’a dit que si je ne regardais pas Daria, j’aurais des problèmes assez graves, qu’il m’arriverait des trucs pas cool… Comprenez bien que moi, je ne voulais pas avoir de problèmes, alors j’ai lancé le premier épisode.
Daria est une série télévisée d’animation américaine de 65 épisodes d’une vingtaine de minutes, répartis en 5 saisons. Et comme je l’avais fort bien pressenti avant le visionnage, c’est l’histoire d’une merdeuse qui tire la tronche sous forme d’animé. Ne vous fiez pas aux blagues dépréciatives que je fais sur la série, car comme on dit: « qui aime bien châtie bien », alors je vous laisse imaginer ce que fait celui qui aime passionnément.
Daria, un univers particulier
C’est à travers le personnage cynique mais audacieux, intelligent et attachant de Daria que nous sommes plongés tout au long de la série dans le lieu maudit qu’est le lycée. On retrouve alors toute une ribambelle de clichés : la pom pom girl, le sportif, l’intello, la punk…Et non, Daria n’est pas vraiment l’intello, Daria est plutôt le personnage en marge, qui observe ce monde et le tourne à la dérision avec une répartie sans égale. Elle adopte également une attitude presque associable, mais loin d’être désagréable, qui insiste encore sur sa désapprobation et son sens de la dérision face à la société. Les personnages clichés qui l’entourent, bien que moqués et caricaturés au possible, sont aussi très attachants. On retrouve parmi les plus importants :
Quinn, la soeur de Daria : Un personnage diamétralement opposé à notre anti-héroïne. Quinn est l’archétype de la jolie fille à la conversation et aux sens des priorités superflues et dont tous les garçons sont amoureux. Elle est néanmoins drôle, et même attachiante.
Jane, la meilleure amie de Daria : Les deux personnages deviennent très amis malgré la divergence de leurs univers respectifs, car elles ont en commun une exaspération et un regard unique sur le monde qui les entoure.
Daria, la série animée qui m’a changée
En résumé, Daria est une série unique, qui, bien que peu connue du grand public actuel, a acquis un statut culte aux yeux de la génération précédente aux Etats Unis. Elle est extrêmement bien écrite, le personnage de Daria est unique, sensationnel et inoubliable. On rigole, on s’indigne, on s’identifie, on en redemande… Bref, on enchaine les saisons dans une même semaine, et on en sort changé. Oui, on sort changé d’un animé.
Cette présentation à la fois dérisoire et attrayante m’a mit l’eau à la bouche!
Je ne connaissais pas cette série mais le point de vue que tu as partagé, par rapport à ta découverte, permet de s’y identifier car il est vrai qu’au premier abord, on se dit que ce n’est rien d’exceptionnel ; une série animée parmi tant d’autres. Or, ta critique l’a rendue plus intéressante, et je m’en vais de ce pas découvrir le monde de Daria.
Jeune Renoi Sauvage.
Merci beaucoup Ça Mousse !
amazing !!!