La troisième saison des aventures du plus célèbre des speedsters, The Flash, vient de se terminer sur la CW. Notre critique.
Nous savons depuis quelques épisodes que le grand ennemi de Barry The Flash Allen, Savitar, n’est autre qu’une version de lui-même, dévasté par la mort d’Iris (Candice Patton) et convaincu d’être le Dieu de la vitesse. Cette troisième saison, qui vient de s’achever avec l’épisode Finish Line, était là pour faire prendre conscience à notre héros de ses erreurs. Et il faut reconnaître que depuis le Flashpoint, Barry les a accumulées !
Un héros peut en cacher un autre
Mais ce n’est pas de lui que nous nous souviendrons le plus dans cette saison. Non, celui qui a sauvé la situation cette fois-ci, c’est H.R. En effet, profondément blessé par le kidnapping d’Iris, dont il se tient pour responsable, il a pris les devants et a décidé de prendre sa place. Oui vous avez bien lu, ce n’est pas Iris qui succombe sous la lame de Savitar mais bel et bien H.R, qui s’est servi d’un appareil lui permettant de changer d’apparence. Un twist surprenant mais qui nous prouve bien que chaque saison, les scénaristes ont un plan différent pour l’acteur Tom Cavannagh. H.R était parvenu en une seule saison à devenir la bulle enchantée de la série, son côté décalé et son humour faisant mouche. Sa récente rencontre avec Tracy (Anne Dudek) promettait de belles choses dans le futur. Et pourtant… Nous savons que l’acteur sera de retour dans la saison prochaine, doit-on encore espérer rencontrer un autre Harrison Wells ?
Si Iris ne meurt pas, Savitar ne peut exister. Mais c’est sans compter sur son ingéniosité. Il décide de briser son âme en milliers de morceaux afin d’exister à chaque instant. Il a pour cela besoin de notre cher Cisco (Carlos Valdes) et surtout de Caitlin/Killer Frost (Danielle Panabaker). Un plan très réfléchi de la part de ce super vilain qui occasionnera beaucoup de dégâts. Mais le courage de Cisco et sa force, aidé de Gypsy (Jessica Camacho) lui permettra à la fois de réveiller la Caitlin qui sommeillait encore en Killer Frost mais aussi de libérer Jay Garrick (John Wesley Shipp), prisonnier de la Force Véloce depuis le milieu de la saison. Une véritable prouesse de la part du jeune homme qui décidément prend de plus en plus d’importance au fil des saisons.
L’ultime sacrifice
Et quand nous croyons que la situation est enfin sauvée (merci Iris au passage, Candice Patton délivrant une excellente prestation), il n’en est rien. Oui Jay Garrick est sauvé de la speedforce mais il y a un vide à combler. Et c’est Barry lui-même qui décide qu’il est temps de se sacrifier une bonne fois pour toute en se laissant enfermer pour de bon. C’est l’occasion d’une scène d’adieux déchirants avec tous les personnages. Barry décide de payer pour ses erreurs. Mais comme nous le savons, le show est renouvelé pour une quatrième saison et il faudra bien qu’il se libère pour de nouvelles aventures ! A moins que les scénaristes piochent dans les comics pour nous délivrer une version 2.0 de Barry Allen, un homme qui a appris de ses erreurs ?
En conclusion, malgré une saison légèrement poussive par moment et un Flashpoint assez décevant, The Flash termine sa troisième saison sur une note positive. Action et émotion sont au rendez-vous pour notre plus grand plaisir. Les références aux comics sont nombreuses et nous sentons que les scénaristes ont compris leurs erreurs passées. Souhaitons à la série un retour en apothéose l’année prochaine, pour une saison qui ne verra pas un speedster en grand méchant mais l’énigmatique DeVoe…