La série d’animation produite par Tim Miller (Deadpool) et David Fincher (Fight Club) aura bien une saison 2. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas vue, voici de quoi vous donner envie de vous lancer.
Croyez-le ou non, mais voici une série à ne surtout pas manquer. Love Death and Robots se positionne comme l’une des meilleurs séries d’animation. Voici de quoi vous donner envie de binge-watcher les 18 épisodes (très courts pour certains) de la saison 1 que vous avez peut-être loupés.
La recette magique !
Mélange de science-fiction, de dystopie, avec un soupçon de Black Mirror, le tout dans une charte graphique très variée. Love Death and Robots est le cocktail explosif que nous attendions. De l’épisode 1 à l’épisode 18, quelques épisodes vous sembleront légers tant le niveau des autres est ahurissant. Avec pas moins de 15 studios d’animation et 21 réalisateurs, la frontière entre l’animation et la réalité s’estompe peu à peu. Pour les puristes, cela leur rappellera Métal Hurlant, anthologie Française de la BD pour adultes, qui a inspiré l’esthétisme de beaucoup de films dont notamment Mad Max, Blade Runner…
Le résultat : gore, humour, beauté et amour
Le but n’étant pas de vous spoiler tant certains cliffhanger vous feront passer par différentes émotions, tandis que d’autres vous laisseront comme un léger goût d’inachevé. La claque graphique de l’épisode 3 est d’une technique remarquable, sanglante et frustrante à la fois, le spectateur est plongé dans de la pure SF. L’épisode 7 est réalisé par des Français et nous pouvons être fiers du résultat car le moins que l’on puisse dire est qu’il sort du lot. Certes, les épisodes ne sont pas vraiment développés notamment à cause du manque de temps. Cependant, la liberté des réalisateurs est palpable avec tant de violence, de sexe, mais aussi des scènes qui peuvent parfois mettre mal à l’aise.
Pour le gore, on pense à l’épisode 1, pour l’humour ce sera l’épisode 2, la beauté l’épisode 14 et pour finir, l’amour l’épisode 8.
La saison 2 est déjà en cours de réalisation. Espérons donc moins d’épisodes, mais des histoires plus approfondies.