Après le film Enola Holmes sorti en septembre 2020, Netflix nous replonge à nouveau dans l’univers de Sherlock Holmes avec cette fois-ci une série fantastique dont la première saison contient huit épisodes. Les irréguliers de Baker Street s’imprègne de l’oeuvre de Sir Conan Doyle en mélangeant le surnaturel et le policier.
L’oeuvre de Conan Doyle vu sous un nouvel angle
Les adaptations cinématographiques sur le personnage de Sherlock Holmes sont nombreuses. Cependant, c’est bien la première fois qu’une série tourne autour des irréguliers de Baker Street. Dans les aventures de Sherlock Holmes, ils sont connus pour avoir prêté main-forte au détective privé. Dans cette nouvelle série signée Netflix, le groupe des cinq est au coeur de l’intrigue et a un rôle déterminant. Loin d’être une adaptation enfantine, Les irréguliers de Baker Street s’affirme comme une série surnaturelle et policière à l’allure sombre et terrifiante. Plongé dans Londres du XIXème, on suit le gang de jeunes marginaux qui tentent d’élucider les nombreux meurtres barbares et cauchemardesques pour aider le Dr Watson et Sherlock Holmes.
L’ambiance est plus sinistre, effrayante et magique que dans les livres. La sorcellerie semble être la clef de plusieurs meurtres inexpliqués. L’intrigue paraît ainsi plus destinée aux adultes ou aux amateurs de thrillers. De plus, on pourrait s’attendre à voir apparaître plus d’une fois le célèbre détective Sherlock Holmes. Cependant, la bande d’annonce nous dévoile subtilement que celui-ci ne fera à priori pas son apparition dans la série. C’est par l’intermédiaire du Dr Watson que s’élucideront les enquêtes.
Que vaut le premier épisode ?
L’épisode pilot des Irréguliers de Baker Street commence dans le sous-sol aménagé des quatre marginaux dans le quartier pauvre de Londres. Le portrait des personnages se dessine alors au fur et à mesure, nous dévoilant l’importance que chacun aura dans l’intrigue.
Billy participe à des combats illégaux afin de gagner un peu d’argent pour aider Jessie. En effet, tout comme sa défunte mère, Jessie fait de nombreux cauchemars qui lui semblent réels. Plongée dans ses mauvais rêves, elle se lève régulièrement pour rejoindre les rues sombres de Londres afin de suivre un homme masqué. Habillé comme un médecin de la peste, celui-ci semble avoir un lien avec l’intrigue principale. Spike quant à lui est un jeune garçon particulièrement doué pour manipuler ceux dont il souhaite obtenir des informations. On découvre également Béa qui coopère avec le Dr Watson afin d’élucider le mystère qui plane au dessus des mystérieuses disparitions. Elle enquête dans le quartier mal famé de Londres tandis que le Dr Watson, lui, enquête plutôt dans le côté bourgeois de la capitale anglaise. Viens se joindre à eux, Léopold qui est issu de la royauté. Contraint de passer ses journées enfermé, celui-ci décide de s’échapper un jour et fait la connaissance des irréguliers. Les différentes classes sociales vont alors faire équipe afin de mener l’enquête sur les nombreuses disparitions qui menacent la ville.
Le dernier épisode se termine par une remarque du Dr Watson adressée à Béa : « Ne vous éloignez pas. Cela ne fait que commencer. » Une phrase qui nous promet une série remplie de rebondissements, de noirceur et d’enquêtes. Cela ne fait aucun doute, la série s’annonce épique.