La saison 4 d’Arrow n’a pas été une réussite il faut en convenir. Entre l’histoire de Damian Darkh, peu satisfaisante et les flashbacks poussifs sur l’île qui, il faut bien l’avouer, ne servaient pas à grand-chose, il y a fort à faire pour relancer les choses avec cette saison 5. Ce premier épisode, Legacy, sert donc à faire le point et à poser les bases de ce changement.
Il faut croire que les scénaristes ont pris conscience de tout cela puisque Arrow nous revient cette semaine plutôt en bonne forme, avec des ébauches de changement et au final un bon départ.
On pose les bases…
L’épisode sert avant tout à faire le point sur la situation : Oliver se retrouve à la place de Maire de Star City, puisque Ruvé Adams a été assassinée la saison dernière. Mais malgré ses nouvelles fonctions, il se retrouve bien seul en tant que Green Arrow, seulement épaulée par une Felicity plus éloignée de lui que jamais. Il est redevenu le justicier masqué des deux premières saisons, avec aussi le retour de la brutalité, d’une éthique douteuse et surtout de la mort, puisque oui, Green Arrow tue de nouveau !
Le Oliver Queen lumineux du début de la saison 4 est loin derrière, place de nouveau à l’être tourmenté et maussade qui nous plaisait tant au début de la série. Le fait de se retrouver seul (Thea et Diggle sont partis) le pousse dans ses retranchements et va certainement lui faire sortir la tête de l’eau… Il doit arriver à réaliser qu’après les évènements passés, il doit aller de l’avant.
Accepter pour avancer…
Cela passe aussi par le fait d’accepter la mort de Laurel. C’est d’ailleurs un très bel hommage qui est rendu au personnage avec cette statue dressée, tel un symbole de la lutte et de la justice. Cela doit aussi passer le fait pour Oliver d’accepter qu’il ne peut pas faire les choses seul mais qu’il doit s’entourer d’une équipe en qui il a confiance, avec qui il peut avancer dans son combat. L’introduction de ces personnages est plutôt convaincante pour le moment, même si nous connaissons Curtis depuis la saison dernière. Nous attendons de voir où cette intrigue va nous emmener…
Autre introduction, celle de Tobias Church (Chad L. Coleman), présenté comme le méchant prêt à tout pour terrifier Star City et à faire mordre la poussière à notre héros. Le personnage est plutôt convaincant, mais Damian Darhk l’était aussi au début !
Du côté du passé…
En ce qui concerne les flashbacks, on sent une volonté des scénaristes de creuser plus l’histoire, et cela passe par le retour d’Anatoly (David Nykl). On espère juste que ces scènes auront une vraie incidence sur le présent tant le matériel est là, sous la main, pour le faire.
On retrouve notre brave Quentin Lance, abattu depuis la mort de sa fille. L’acteur Paul Blackthorne livre une performance émouvante, à bout de souffle, qui restitue tout l’amour qu’il portait à Laurel. Il doit s’en montrer digne maintenant qu’elle n’est plus là.
Aller de l’avant…
Dernier point, l’apparition tant attendue de celui qui nous a été teasé comme le grand adversaire de la saison, Prometheus. Apparition qui intervient dans la scène finale mais qui laisse présager pour Oliver un grand danger et beaucoup de problèmes à venir !
En conclusion, tout comme Oliver, on sent une volonté des scénaristes d’aller de l’avant et de gommer les défauts de la quatrième saison pour faire avancer les choses. Un retour aux origines qui peut-être déroutante mais qui fait du bien. On attend beaucoup de la suite, de la nouvelle équipe, et surtout d’en savoir plus sur le nouveau prétendant de Felicity. La saison semble lancer sur la notion d’action et d’équipe, et laisse derrière elle le mélodramatique qui a tant pêché la saison dernière. Il y a de bonnes raisons d’avoir confiance !
