[Review] Traveling Soul – Le road trip initiatique Rock Blues de Gunwood

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Sorti depuis le 28 avril, Traveling Soul de Gunwood était un projet qu’on attendait depuis l’année dernière et encore plus depuis que nous les avions retrouvé au Studio de l’Ermitage au début de l’année. Et bien nous n’avez pas été déçu par ce road trip initiatique.

L’album commence par le titre qui donne son nom à cet opus : Traveling Soul. Un air de roadtrip avec un peu de poussière dans les narines. Faussement tranquille, le morceau part très vite à des allures de locomotive à vapeur et nous embarque dans un voyage blues rock. On sait d’ors et déjà qu’on va l’adorer. La voix de Gunnar et le son de l’harmonica, le tout sur ce rythme prenant : on a déjà envie de taper du pied.

Une accroche plus rock sur Daydreams, la mélodie est un peu plus sombre ; le titre est entre désespoir et colère comme une envie de jeter son quotidien, d’aller de l’avant… de changer de vie. Une invitation à poursuivre la route de ses rêves.

Première ballade de l’album, Tales est un texte très poétique ; le son du banjo en fond ajoute un peu plus d’authenticité à cette belle chanson.

Swimming a un petit côté Black Hole Sun assez plaisant et on se laisse balancer par ce presque slow qui monte en puissance et finalement nous remue intérieurement.

Rainchild est LE morceau fédérateur de l’album. Les chants sur la fin annoncent un beau moment de communion en concert… à reprendre en chœur.

Très rock blues assumé et puissant, I Wanna Betray Myself envoie. Il prend aux tripes et fait appel à quelque chose de plus brut, sans concession.

Plus léger, on enchaîne sur Sweet Holy Road. Même si le titre est super entraînant, l’instrumentation donne des ailes et donne envie de s’envoler au volant d’une Cadillac sur une route aride.

Sombre, presque militaire, Hey Little Brother est plus dure, un peu sèche, mais a des accents celtiques. On ne peut s’empêcher de penser à Bloody Sunday de U2. Il y a de l’Irlande dans cette musique.

More était notre coup de cœur l’année dernière. Cette belle mélodie nous avait touché la première fois lors du Chorus festival et elle fait toujours son petit effet.

Si vous cherchez un morceau pour vous réveiller et vous secouer, alors sans hésitation, c’est Rescue qu’il faut vous mettre dans les oreilles dès le matin ; ça accroche ce qu’il faut, c’est rock à souhait et ça donne envie de danser… ou déambuler fièrement la tête haute. Une vraie chanson de super héros !

Old Man Song, une ballade pleine de philosophie, de lassitude, de regard en arrière et de réflexion sur le sens de la vie sur un air un peu désabusé qui marche bien.

On termine sur une chanson guitare voix, qui donne sa place à la belle harmonie vocale des 3 garçons de Gunwood : Afraid Of tthe Dark. On est au bout de voyage et on imagine cet air chanté à l’unisson autour d’un verre entre compagnons. Encore une fois, les paroles sont très belles et touchantes. On se rend compte que la fin de l’album est en fait une belle ouverture, un bel appel à l’espoir !

Les multiples influences de Gunwood font de leur premier album un véritable petit bijou de Rock Blues. C’est l’album que vous prendrez plaisir à écouter partout : en voiture, dans les transports, entre amis. Mais on vous recommande surtout de venir le découvrir en Live.

Si vous avez loupé la session de début d’année, le groupe sera le 15 juin prochain à la Bellevilloise dans le cadre du festival Folk You. On aura aussi le plaisir de retrouver Sparky In The Clouds qui avait assuré leur première partie. On vous en reparle bientôt !