Le 09 Juin 2017, Grands Boulevards se produisait sur la scène du Batofar. Ambiance intimiste et feutrée, laissez-vous inviter au voyage…
Pour débuter la soirée, Daymark entre en scène
La douceur est omniprésente. La sensualité de la musique s’accorde aux voix légères mais n’oublie pas pour autant les rythmes plus rock qui nous font inconsciemment danser sur place. La salle se remplit peu à peu, dessinant les contours de nos émotions au son des notes de clavier. La soirée ne pouvait pas mieux commencer.
Puis Dead Sea prend le relais
La scène se fait sombre, presque hypnotique. Des silhouettes se détachent dans l’obscurité. Le mur de lumière s’accorde aux notes de musique dans une danse irréelle où la volupté est le maître mot. On ferme les yeux, emporté soudainement par la voix d’une sirène qui nous a déjà capturés. L’expérience est intense. Unique. Légère ombre sur l’écume, une ou deux chansons dont la fin, trop répétitive, casse le mouvement des vagues…
Nous sommes fin prêts pour Grands Boulevards
Les voix se font entendre. Nous regardons la scène, le regard pétillant et un sourire aux lèvres, sans réaliser alors que nous sommes déjà loin. Seuls, avec eux, dans ce Blue Paradise. Les titres s’enchaînent au fil du voyage. Des titres plus acoustiques nous accrochent le cœur alors que les plus électriques nous laissent à nos songes. Même un léger souci technique ne sera qu’un petit arrêt en gare, sous les notes improvisées d’une Lettre à Élise me rappelant mes cours de musique de lycée. Et le wagon repart, au pays où l’imagination repousse les limites. Le temps est passé trop vite et le terminus est annoncé, au plaisir de les recroiser sur une prochaine destination…
Une expérience onirique avec des groupes fabuleux, accessibles et adorables, que je ne peux que conseiller à tous les rêveurs.