Le YOYO et le Trianon ne lui avaient pas suffi, Oscar and the Wolf est venu insuffler son Infinity Tour sur la prestigieuse scène de l’Olympia.
Jamais deux sans trois. Après un YOYO et un Trianon complets, l’Olympia faisait office de touche finale à la trilogie de shows parisiens – entre une poignée de festivals estivaux – d’Oscar and the Wolf. Malheureusement, à quelques jours de la date, on s’est rendu compte que le Belge avait peut-être eu les yeux plus gros que le ventre au vu des nombreux concours sur la toile et des… invitations aux détenteurs d’un compte Ticketmaster. En tout cas, l’opération a fonctionné et l’Olympia a paru bien plus rempli que prévu.
Muni de la même combinaison pailletée qu’au Trianon – avec un pull par dessus, et lunettes de soleil obligatoires -, le chanteur a remanié sa setlist pour l’occasion. Après l’introduction instrumentale habituelle, ce sont les premières notes de « You’re Mine » qui se font entendre. Et c’est parti. Max Colombie enchaîne ses plus beaux morceaux – de « Chevrolet » à « Exotic » et « Joaquim » – avec la même énergie dansante qu’on lui connaît. De quoi rattraper une mise en scène inexistante – rare dans une si grande salle – et une proximité avec le public proche du zéro. Il tâchera tout de même de remercier ses fans avant de commencer « Princes », en expliquant : « C’est le morceau qui nous a permis de vivre de la musique ».
A peine douze titres et le chanteur s’éclipse déjà sur fond de « Breathing », single principal du nouvel album Infinity. Un rappel de deux morceaux – l’insupportable « On Fire » et le génial « Fever » – vient étendre un set bien trop court. Seulement 1h20 de concert pour une setlist raccourcie par rapport aux concerts précédents. Il en vient à se demander l’intérêt de cet Olympia, qui aurait pu marquer mais s’est révélé en deça du Trianon et du YOYO. Mais ne boudons pas notre plaisir : c’est toujours génial de voir Oscar and the Wolf sur scène. En espérant que les paillettes ne disparaissent pas.
Setlist :
You’re Mine
Exotic
Chevrolet
Undress
So Real
The Game
Joaquim
Princes
Strange Entity
Pretty Infiniti
Touch Down
Breathing
On Fire
Fever
Crédit photo à la une : Céline Guignier, @forpopsake