Cate Le Bon est impossible à décrire. Galloise, chanteuse, guitariste, ovni musicale.
Pompeii
Comme la cité engloutie sous les cendres, Cate Le Bon cache quelque chose. Elle le cache dans ses rifts, dans sa voix, dans ses allures de femme forte à la voix fragile. Cate enchaîne sur cet album 9 chansons pour une durée minimale de 4 minutes 35. On peut le dire, sa musique est planante. Tirant sur l’électro, enchaînant sur des choses plus folk, Cate Le Bon n’est pas facile à définir, c’est elle, c’est un concept. Au travers de ses clips, on découvre une artiste unique créant un sentiment étrange de fascination.
Le vieux pays de mes ancêtres
Cate est galloise, galloise avant tout. Dans le pays où règnent le charbon et le rugby, Cate Le Bon s’est fait une identité au travers de sa musique. N’hésitant pas à utiliser sa langue, le gallois, pour des chansons, Cate le revendique. Son identité avant tout. « Pompei » son sixième album, lui, tire sur un électro, des textes bourrés de métaphores, un peu comme si le film « les garçons sauvages » était un groupe de musique. Brisant les codes, les barrières, flou.
Cate Le Bon a une façon de se renouveler sans jamais être obscure pour ses fans. Sûrement que son style est si personnel qu’elle seule peut l’imiter. Cate nous raconte ses interrogations, ses limites, ce qu’elle laissera comme héritage, se cherchant et se trouvant au travers de textes, de souvenirs. On appréciera particulièrement le premier extrait de l’album Modération, mais French boys aura quand même notre préférence. Running away la sixième chanson de l’album a ce petit côté années 80 et c’est ça qui est bien avec Cate Le Bon, toutes ses chansons se ressemblent mais elles sont toutes si différentes.
L’album est disponible sur toutes les plateformes depuis ce 4 février.