La 11e édition des Natural Games, le plus grand festival de sports outdoor et de musique aura lieu du 28 juin au 1er juillet. Près de 100 000 visiteurs, 3500 athlètes et 500 bénévoles font le déplacement chaque année à Millau pour admirer les compétitions d’escalade, de parapente, de slackline, de kayak et de VTT. Côté concerts, du beau monde avec Mc Solaar, Jabberwocky, Pfel & Greem de C2C, L’Entourloop ou encore Chill Bump et Mat Bastard.
C’est le rendez-vous ultime du mariage des sports naturels et de la musique. Alors que la toute première édition des Winter Natural Games vient de fermer ses portes dans une ambiance démente à Avoriaz (Haute-Savoie), les organisateurs du CONG (Comité d’organisation des Natural Games) sont déjà à pied d’œuvre pour son grand frère de Millau : les Natural Games qui auront lieu du 28 juin au 1er juillet.
Après une édition anniversaire des 10 ans en demi-teinte, due à une météo capricieuse, les bénévoles et le staff des Natural Games avaient à cœur de préparer une 11e édition de tous les diables. Chose promise, chose faite. C’est donc sur l’île de la Maladrerie à Millau en Aveyron que les addicts ou simples curieux en sensations fortes vont se retrouver dans une ambiance conviviale et bon enfant qui fait la réputation de ce festival. Car les Natural Games sont un véritable melting-pot, une communion générale autour de la musique et de la nature. Il n’est pas rare de croiser une famille aux côtés d’un champion de parapente qui boit une bière avec un pot devant l’un des concerts. Le tout durant un festival quasiment gratuit.
Si l’on vous rabâche sans cesse les oreilles avec le côté « nature » du festival, c’est qu’elle est omniprésente durant le festival. Trois des quatre éléments primaires sont le socle du festival.
La terre fait bloc
La terre (ou la roche), il faudra l’aimer et l’arpenter. Ne serait-ce que pour aller admirer les démonstrations de highline au-dessus du site majestueux site naturel du Boffi. Là, à plus de 300 mètres du sol, les meilleurs slacklineurs vont tenter de traverser une toile d’araignée de lignes dont certaines font plus de 250 mètres de long. Vue imprenable sur les gorges de la Dourbie et avec les vautours planant au-dessus des têtes, cette petite escapade aura de quoi marquer les esprits. Pour les plus fainéants, des démonstrations et tests de slackline auront lieu sur le site du festival.
Reine de la roche, l’escalade sera un rendez-vous à de pas manquer lors des compétitions de blocs (amateurs et pros) qui vont rythmer le festival entre deux concerts. Enfin, les deux-roues ne seront pas en reste puisqu’il y aura des shows de trial et de MTB slopestyle.
La tête en l’air
C’est l’un des grands moments des Natural Games. Pendant ce moment magique où le soleil quitte la vallée du Tarn. Et pour cela, il faudra lever la tête. Dans les airs, les meilleurs parapentistes freestyle vont donner le tournis au public enchaînant loopings et virages à 90 degrés… voir même en duo. Le tout pile-poil au-dessus du public. Ils seront notés sur le style, la prise de risque et sur leur atterrissage, que l’on espère le plus doux possible.
Les pieds dans l’eau
Dernier élément, et pas des moindres puisqu’il borde tout le site des Natural Games : l’eau. Comme chaque année, les meilleurs kayakistes freestyleurs du monde entier font le déplacement à Millau pour balancer des tricks venus du fond des rivières. Pros ou amateurs, alcoolisés ou non, ils ont tous à cœur de faire vibrer les spectateurs en essayant de boire la tasse le moins possible. Enfin, pour les plus calmes, le festival organise pour sa deuxième année, une course de paddle.
La musique, le quatrième élément
C’est aussi ça les Natural Games. Après un bon shot d’adrénaline, place à la musique et au lâcher-prise. Cette année encore, une belle programmation musicale a été concoctée par les organisateurs. Car au festival, le soir venu, tout tourne autour de la main stage. Gratuit le jeudi et vendredi, le festival est payant cette année pour le samedi soir.
C’est le groupe de rap/hip-hop Chill Bump qui aura la lourde tâche de démarrer la partie musicale des Natural Games jeudi 28 juin après le best trick de VTT. Et pour ceux qui ne seraient pas assez réchauffés, c’est le rockeur belge Mat Bastard, chanteur du groupe Skip The Use qui va terminer cette première soirée. Le chanteur connaît bien le festival puisque son groupe était déjà passé sur la scène des Natural Games en 2009.
Deuxième jour et on remet les pendules à l’heure en passant du côté des platines et du beat reggae avec L’Entourloop. Ils seront suivis par la moitié de C2C, eux aussi déjà passés devant le public des Natural Games : Pfel & Greem. Avec un son hybride à leur image, ils croisent des voix souls couplées à un beat ravageur. À tester !
Le troisième et dernier soir mettra tout le monde d’accord. Si les habitués du festival vont grogner à l’idée de payer leur entrée, ce n’est pas pour rien. Vont se succéder Jabberwocky dont le tube Photomaton a fait plusieurs fois le tour de la planète, la drum and bass de Camo & Krooked et pour finir, le grand MC Solaar. Le rappeur-poète a signé son grand retour en 2017 avec son album Géopoétique. Un retour très attendu par la génération des années 90. Et si vous ne voulez pas que la fête se termine de sitôt, le cew des DJ des Natural Games prendra le relais chaque soir après les concerts pour que la nuit ne se termine pas encore.
Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos billets pour la soirée de samedi par ici !