À l’occasion du concert du groupe The Courteeners à la Maroquinerie, nous avons rencontré le chanteur Liam Fray, on vous dit tout !
Le 16 décembre dernier, nous étions à la Maroquinerie pour assister au dernier concert dans le cadre de la tournée européenne du groupe The Courteeners. A cette occasion, nous avons eu la chance de rencontrer le chanteur Liam Fray !
- Vous êtes vous amusé ce soir lors de votre concert à la Maroquinerie à Paris ?
Liam Fray : Oui ! Nous avons fait quatre concerts en Allemagne. Et ce soir à Paris, nous avons eu plus que ce que nous pouvions espérer. Ce soir, la foule était géniale et tellement plus nombreuse que la dernière fois ! Ça fait vraiment plaisir. Et ce soir, c’était vraiment fabuleux, les spectateurs étaient moins timides, qu’hier soir à Munich, beaucoup d’énergie !
- La dernière fois que vous étiez venu en France, c’était en 2013 au Point Ephémère. Ça vous fait quoi d’avoir retrouvé le public français ce soir ?
Liam Fray : C’est vrai, depuis nous avons eu quelques albums et le label ne voulait pas nous envoyer. Nous n’avions même pas eu de tournée en tant que première partie. Mais l’attente en valait la peine, on devait construire notre retour, on a tout fait pour s’améliorer et devenir meilleur ! Et je pense que ça vaut le coup, nos retrouvailles avec le public étaient géniales !
- Quel a été le processus de création pour votre dernier album Mapping The Rendezvous?
Liam Fray : je m’ennuyais énormément à Manchester. Si l’on veut être créatif, il faut savoir sortir ce que l’on connaît déjà car nous avons besoin de nouvelles stimulations, tomber amoureux de quelque chose d’autre, de quelques chose de nouveau, de trouver ce que tu aimes, sortir de sa zone de confort. C’est ce que j’ai fait pour les quatre premiers albums, et j’étais excité de faire quelque chose de nouveau. Un jour je réfléchissais, j’étais aussi dans une heure me sentant chanceux de pouvoir voyager dans différentes villes pour le travail. C’est tellement une bénédiction de faire ça. Donc tout ce qui était enfermé quand je voyageais, est sorti.
- Vous aviez une inspiration spécifique pour Mapping The Rendezvous ?
Liam Fray : Pas vraiment d’inspiration spécifique, c’était sur le moment. Rapide, intensif, le sentiment de pouvoir faire ce qu’on veut. On avait passé de bons moment, on devient plus vieux, on commence à avoir des responsabilités, se marier, avoir des enfants, donc c’est le milieu entre être responsable et tout laisser tomber.
- Pourquoi avoir choisi cette photo pour votre album ?
Liam Fray : Ma soeur est photographe à Manchester. J’ai pris une photo dans une galerie à Paris quand j’y étais, et elle a dit que ce serait une bonne pochette! On a mis des paillettes, j’ai frappé des mains et le résultat est vraiment cool ! L’intention n’était pas « je veux être sur la pochette de l’album » (rire), mais le résultat était super ! D’ailleurs, petite anecdote: Sur le côté de la photo, on peut y trouver 6 numéros qui sont les coordonnées des lieux où on a enregistré, mais on le voit seulement sur le vinyle. C’est exactement où on a enregistré, près du canal Saint Martin.
- Quel est le titre qui représente le mieux l’album pour vous ?
Liam Fray : Je dirai que c’est le titre 17th, on a eu de nombreux retours en Angleterre. Il y a quelques groupes qui vont faire le même album 6 fois, mais pour moi ce serait ennuyeux. Mais ici avec cet album, on a vraiment fait quelque chose de nouveau, j’étais très excité de montrer aux fans que nous sommes capables de leur offrir quelque chose d’autre. D’ailleurs, j’étais présent à la Place de République quand il y a eu les incidents avec la loi Travail. C’était effrayant et fou quand j’ai vu la casse et les incidents, donc j’ai juste écrit les choses. C’était émotionnel. Cette chanson 17th signifie le 17ème, sortons de là et profitons de la vie. Beaucoup de britanniques pensaient que c’était une date comme le 17 septembre, octobre. Mais non, c’est un quartier dans Paris.
- Quel est votre titre préféré concernant le dernier album Mapping The Rendezvous ?
Liam Fray : Je pense que c’est Modern Love.
Liam Fray : Mais j’aime également Finest Hour, un morceau interprété au piano. Mais nous ne l’avons pas joué en live car elle est peut être trop lente. Mais elle reste ma préférée, les paroles sont très profondes.
- Quel est le titre, parmi toute votre discographie, que vous préférez jouer en live?
Liam Fray : Je pense que mon titre préféré en live c’est When You Want Something You can’t Have. On ne l’a pas joué ce soir, elle est tirée de notre troisième album il me semble. Je l’adore. Mais ça change pour chaque album car nous avons une nouvelle réaction du public pour chaque nouveauté. Cependant, c’est la première fois que les gens se sont connectés très rapidement à un nouvel album. Souvent, on fait un album et tout le monde est connecté à celui là. Mais cette fois, c’était quelque chose de nouveau et ils ont adhéré rapidement.
- Vous auriez une anecdote concernant vos fans, la chose la plus folle qu’ils aient pu faire à vos yeux ?
Liam Fray : Beaucoup, de nombreux tatouages. En Angleterre, c’est fou ! On est là se disant « quoi ? ». Les gens ont parfois tatoué nos visages, mais si c’est un ami ou membre de ma famille je veux pas qu’ils me disent, c’est trop ! Mais ce sont souvent des paroles ! C’est étrange pour nous car pour nous c’est bizarre mais en même temps ça veut dire beaucoup ! Puis dernièrement, nous avons eu également une histoire folle avec un couple qui a acheté énormément de tickets pour notre concert en mai afin de convier les invités de leur mariage ! Donc le jour avant le concert, on veut leur faire une surprise et leur jouer une chanson pendant nos soundcheck comme une sorte de cadeau.
- Pour finir, est-ce que vous avez des groupes, artistes à nous recommander, que nous devons absolument écouter ?
Liam Fray : Blossoms ! Ils sont géniaux et très gentils. Mais également, CABBAGE originaire de Manchester, ils font penser les personnes et c’est intéressant alors qu’ils sont si jeunes. Ils jouent avec nous pour notre grand concert à Manchester le 28 mai !
Un énorme merci pour Liam Fray, le chanteur de The Courteeners, pour nous avoir accordé cette interview ! On espère que les autres membres et lui reviendront rapidement à Paris pour un prochain concert. En attendant, on écoute Mapping The Rendezvous en boucle !