Jusqu’ici on ne savait pas grand chose d’Alban Lico, la nouvelle voix française qui risque de faire parler de lui. Justfocus a eut la chance de pouvoir lui poser quelques questions, dont voici les réponses.
Nous l’avons découvert en janvier et nous avions eu un coup de cœur pour ce jeune chanteur. Une voix posée et sereine et un titre comme une ritournelle qui vous entête et vous entraîne.
Il est temps à présent d’en apprendre plus. Qui se cache derrière cette voix ? Qui est ce jeune talent qui ne demande qu’à exister sur la scène française ? Partons à la découverte d’Alban Lico.
Comment et quand as-tu décidé de faire des études dans la musique ?
L’évidence s’est faite au lycée alors que mon frère décidait de faire une carrière dans la musique. Je me suis rendu compte que c’était un métier possible.
Ta carrière a démarrée par un coup de cœur artistique lors d’un stage d’ingénieur du son. Est-ce que tu avais envisagé à l’époque de passer sur le devant de la scène ?
Oui bien sûr car je faisais de la scène bien avant d’être ingénieur du son. Au départ, la technique son était un moyen de perfectionner ma réalisation dans le seul but d’enrichir mes projets de soliste.
Peux-tu nous raconter comment s’est passé la rencontre qui a tout changé ?
Je rodais dans les couloirs devant le Studio C (où Skalp était en résidence) pour essayer de filer un coup de main à l’équipe comme assistant. Ça n’a pas trop fonctionné… Une fois je suis tombé nez à nez avec Skalpo dans le couloir et je lui dis qu’il fallait absolument que je lui fasse écouter mes chansons !
Quand on regarde les références du producteur Skalpovich, il semblerait qu’elles soient quand même bien éloignées de ce que tu proposes. Tu n’as pas eu peur de fondre dans un moule qui n’était pas le tien ?
Non pas du tout, il n’a jamais été question pour Skalp de trahir mon identité. C’est pourquoi j’ai eu beaucoup de liberté. J’avais son œil et ses oreilles pour guide tout en conservant les commandes et la réalisation de l’album. Je suis très heureux qu’il m’ai fait confiance.
Aujourd’hui tu préfères être devant ou derrière la console ?
Je suis toujours aux manettes car je m’enregistre complètement seul, enfermé. L’un ne va pas sans l’autre pour moi. J’ai réuni le devant et le derrière pour faire la musique que j’adore.
Quel type de musique t’inspire ? Y a-t-il un artiste que tu admires par-dessus tout ?
J’ai toujours été très inspiré par les musiques des films de Hayao Myazaki écrites par Joe Hisaishi ou encore les scores de James Horner. Très colorées avec de profondes mélodies. Bien sûr je suis totalement fan de Michael Jackson parce que c’était un compositeur incroyable et je suis frustré qu’on ne sache pas plus comment il abordait la composition, ses mélodies ou ses rythmes.
J’ai lu tu jouais de plusieurs instruments de musique : Lesquels ? Ton préférés est le saxo il me semble ? Pourquoi ?
Je joue du saxophone, du clavier (piano et différents synthétiseurs) et de la guitare. Mon instrument de prédilection est le sax oui ! J’en suis fan parce que c’est comme un prolongement de la voix, de l’expression. Avec je peux dire tout ce que je veux.
On a découvert « Dilemme de nuit », ton premier titre, et on a adoré ta poésie et l’arrangement de ce titre qui fait très ritournelle. Il est vraiment entêtant. Est-il inspiré d’une vraie histoire ? Peux-tu nous raconter d’où il vient ?
Tous mes textes s’appuient sur ce que j’ai vécu. Celui-ci raconte l’abandon à travers la perte d’un amour. Il y a des moments où on est terriblement seul dans sa vie. C’était le ressenti d’un instant. Dans la peau d’un homme dont l’amour est mort.
De quoi parle les titres de ton prochain album ?
De mon enfance, de ma mère, mon passé difficile et troublé par différentes difficultés familiales. Ils parlent d’amour, de rêve, d’admiration et de courage.
Comment s’est passé la composition et la préparation de cet opus ?
Cette préparation a été longue, difficile mais le résultat en valait la peine. Je suis très fier de cet album. Il est difficile pour moi car très personnel. J’ai mis du temps à partager mon histoire dans ces chansons.
On suppose qu’il y aura des concerts pour accompagner sa sortie. Comment appréhendes-tu la scène ?
Je suis très impatient, je me prépare beaucoup. J’ai extrêmement hâte de chanter en tête à tête avec le public.
Merci à tous ceux qui me suivent, m’écrivent et me parlent sur les réseaux. Hâte de vous voir !
Nous n’avons pas encore de date pour la sortie de l’album, mais on reste à l’écoute !