Delphine Coutant poursuit sa carrière libre et inspirée, avec La Nuit Philharmonique, somptueux voyage musical dans la nuit étrange des rêves.
Revoici Delphine Coutant avec un cinquième album de très haut vol : La Nuit Philharmonique dont on se réveille obsédé par les sons entendus.
Delphine Coutant a repris le chemin des studios. Après « Parades Nuptiales », l’auteur-compositeur-interprète sort « La Nuit Philharmonique, un disque qui tranche avec « Parades Nuptiales ». L’album précédent, c’est un album de jour, un album flamboyant, vivant, ancré dans la terre. Celui-là est nocturne, une nuit remplie de sons, de toutes les petites lueurs que l’on aperçoit. La vraie nuit, c’est aussi tout ce qui nous échappe, les zones d’ombre, notre rapport à la folie.
Avec ce nouvel album, la musique se dévoile, nimbée d’ombres. La semi-pénombre cache ses mystères et fait de cet album un enchantement permanent. Delphine Coutant a gagné ses galons sur scène depuis une quinzaine d’années, à force de projets originaux et de chansons inattendues. Elle a imposé son style, entre mélodies organiques et textes imagés, repoussant toujours un peu plus les carcans de la chanson française. Les textes semblent naître de rien, de sables instables, d’une plaine, de l’air qui refroidit, d’un fantôme, d’une bataille navale, presque des prétextes. Où des éléments discordants, pièces étranges d’une dramaturgie nocturne qui, à chaque écoute, secrète ses mystères, les renforce même.
Voici un extrait de La Nuit Philharmonique :
On connaît l’activité estivale de paludière de Delphine, dans les marais salants de Guérande, et l’on retrouve dans sa musique cette liberté, cette soif d’espace et d’aventures, d’exploration…. L’artiste est une habituée des mises en scènes et lieux singuliers. Elle jongle entre les grandes salles, les concerts chez l’habitant, en passant par des représentations sur un lac. Elle sera d’ailleurs cet été en tournée des lacs de France avec son piano flottant, voilà qui promet des concerts hors normes entre eau, nuit, et brouillard.