[Report] Chris Isaak – La classe américaine de retour à l’Olympia de Paris

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Chris Isaak était de retour à Paris pour un concert unique dans la salle de l’Olympia. Accueilli chaleureusement par un public dévoué, il nous a offert une belle démonstration de classe américaine !

La salle mythique parisienne accueillait une légende à sa hauteur jeudi 2 novembre. Le grand Chris Isaak revenait sur les planches parisiennes après une trop longue absence. Le chanteur a en effet était gravement malade l’an dernier, mais nous revient encore plus brillant que jamais !

Le premier Olympia de Theo Lawrence And The Hearts

Theo Lawrence And The Hearts

Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous avons eu le plaisir de retrouver en première partie le groupe Theo Lawrence And The Hearts que nous avions écouté pour la première fois sur la scène du Mondial du Tatouage et qui était aussi au MaMA Event cette année. Invités par le crooner américain, nos adorables frenchies n’étaient que 4 (il manquait leur claviériste) mais ont fièrement assuré un set d’une bonne demi heure.

L’occasion de se faire découvrir à un public totalement ciblé. En effet, leur musique rétro entre Blues, Rock’n Roll (très Rockabilly) teintée de Soul a convaincue les fans de Chris Isaak. Avant de céder la place au King de la soirée, Theo annonce la sortie de leur premier album prévue pour début  2018 et invite le public à venir les voir en concert aux Etoiles le 14 février prochain. Le set se termine sur la magnifique Heaven To Me.

Chris Isaak, l’incarnation de la classe américaine

Tel un toréador dans son habit de lumière… Chris Isaak est l’incarnation du rêve américain : un sourire émail diamant, une coiffure parfaitement gominée et un charme impérissable. Il n’a rien perdu de son entrain et de sa superbe. Sa voix, éternellement jeune, fait toujours chavirer les cœurs et on se laisse embarquer facilement par sa musique parfois tendre, parfois endiablée.

Après les 3 premiers titres, il rappelle rapidement que Chris Isaak, ce n’est pas que lui, mais aussi le groupe de musicien qui l’accompagne et avec qui il tourne depuis très longtemps. Et ça se sent : sur scène, ça se taquine, ça rigole, ça esquisse des pas de danse savamment chorégraphiés ; la complicité est incroyable
Amoureux de Paris depuis toujours, Chris va s’offrir un bain de foule dès le quatrième titre pour le plus grand bonheur du public qui n’en revient pas. Live It Up est l’occasions de serrage de main, de selfies et ce, jusque sur la mezzanine.

Un concert impeccable

Si la Setlist est parfaitement ajustée et rythmée pour convenir à tous, on admire aussi l’énergie, l’ambiance et le qualité du show. C’est réglé au millimètre prêt. On est ébloui son costume, ses superbes guitares ; on ne voit pas le temps passer et les titres qui s’enchaînent.

Setlist

1 – Beautiful Homes
2 – I Believe
3 – Two Hearts
4 – Live It Up
5 – Ring Of Fire
6 – One Day
7 – Somebody’s Crying
8 – Blue Hotel
9 – SF Days
10 – Wicked Game
11 – Go Walking Down
12 – Pretty Woman
13 – Western Stars
14 – Only The Lonely
15 – Worked It Out
16 – You Own Me
17 – I’ll Go Crazy
18 – Down In Flames
19 – Speak Of The Devil
20 – Baby Did A Bad Bad Thing
RAPPEL
21 – Big Wide Wonderful
22 – The Way Things Really Are

Dans la salle, ça réagit, chante et dodeline de la tête. Les gens se lèvent encouragés par Chris. On frémit lorsque sa voix monte dans les aiguë. On crie de plaisir lorsque San Francisco Days devient Paris Days. Forcement le public est comblé avec les très attendus Blue Hotel, Wicked Game ou encore Pretty Woman.

Le claviériste passe ensuite à l’accordéon. Une sacrée pression pour lui de jouer de cet instrument sur le sol français… et d’interpréter une chanson du Texas : Only The Lonely. Sublime ballade !

Les confidences de Chris Isaak

Le chanteur nous parle souvent de relations… et beaucoup de celles qui sont parfois compliquées ou qui finissent mal. Il raconte que, quand un couple se sépare, les 3 premiers jours sont importants car on ne sait pas si tout est vraiment fini. Et là, les réactions sont souvent les mêmes : l’homme ne rappelle pas, parce que ça ne se fait pas, et la relation finie par s’achever : Worked It Out Wrong !

Chris Isaak rassure le publis : « Si vous aimez les chansons d’amour perdu on est là pour ça ! » (Rire de la salle). Il enchaîne sur You Own Me  qui peut être considérée comme une chanson de « stalker » si elle est mal interprétée. 

Il confie ensuite qu’ils ont l’habitude de jouer partout aux USA, mais qu’ils ont beau tourner un peu partout, jouer à Paris, c’est le top ! Il y a beaucoup de pression ; Paris c’est la ville des amoureux, alors il faut que tout soit parfait ! Il précise : « Si vous avez quelqu’un dans votre vie alors vous êtes chanceux, vous avez tout. Mais il arrive parfois que cette personne peut aussi vous rendre fou ». Monsieur Isaak nous offre alors ce merveilleux slow bluesy, langoureux et torride : I’ll Go Crazy.

Le concert prend une tournure plus Rock’n Roll

On approche de la fin et c’est avec l’Olympia debout que le concert se poursuit : Down In Flames, Speak Of The Devil et l’incontournable Baby Did A Bad Bad Thing !
Le groupe quitte la scène pour être rapidement rappelé et Chris Isaak en a profité pour se métamorphoser en boule à facette humaine. Il brille de mille feux !! Il nous interprète d’abord Big Wide Wonderful, un slow qui nous dégouline lentement dans le dos et entraîne beaucoup de déhanchés dans la salle de l’Olympia.

Le concert s’achèvera sur The Way Things Really Are, une fin plus calme qu’on l’aurait imaginée… plus americana. 

Un vrai bonheur pour tous et un show qui restera dans les mémoires ; Chris Isaak est véritablement un chanteur indémodable qui sait rassembler, toutes générations confondues, autour de chansons et d’une musique qui parlent au plus grand nombre. Que la légende continue aussi longtemps que possible !

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