Alors que son deuxième album « Still Waters » est sorti le 5 février dernier, Breakbot était de passage au Bikini à Toulouse pour éprouver son nouveau bébé et faire souffler un vent de disco sur la ville rose. Une soirée torride accompagnée de Pyramid, Dabeull, Mangabey et La Petite Grande.
Chaude ambiance au Bikini. Samedi 20 février se produisait dans l’une des meilleures salles de concert de France le DJ Breakbot. C’est dans la fosse du Bikini à Toulouse que les nostalgiques du disco et les amoureux de l’électro s’étaient donnés rendez-vous. Si le concert n’était pas complet, les 1500 places que compte cette salle mythique étaient presque toutes prises. Au menu, une déferlante de musiques au goût rétro de 23h à 6h du matin. Très attendu après la sortie le 5 février dernier de son deuxième album, Breakbot aka Thibaut Berland, n’aura pas déçu. Un concert intime et énergique, à l’image de « Still Waters« . Son live se veut plus humain avec la présence très remarquée d’un batteur, un bassiste et un guitariste. L’irremplaçable et membre à part entière du projet de Breakbot depuis 2012, Irfane, nous a enchantés avec sa voix mélodieuse. Nouveauté pour la bande, la chanteuse Yasmin qui a collaboré sur ce dernier album avec notamment la chanson « My Toy » ajoute une touche féminine qui adoucit encore un peu plus les mélodies du DJ barbu.
S’il était le fer de lance de cette soirée aux consonances disco, Breakbot n’était pourtant pas le seul cavalier dans la bataille musicale. Si Mangabey en live et La Petite Grande ont habilement chauffé les baskets en début de soirée et n’ont pas laissé indifférent, c’est la deuxième partie de soirée qui aura clôturée la nuit avec brio. Et cela commence directement après Breakbot avec le petit protégé du label Roche Musique : Dabeull. Clairement électrisé, le DJ nous pose du gros son venu des années 80-90. Il surfe avec classe sur les « Music Sound Better With You » ou les « Da Funk« . Une vraie machine à remonter le temps. C’est en face d’un public toulousain à peine fatigué que Pyramid attaque son set. Chauffé à blanc par ses compatriotes, le DJ s’énerve de la bonne façon derrière ses platines et commence lui aussi à envoyer du steak. Stevie Wonder peut s’accrocher à ses dreads avec son « Superstition » mixé sauce rap US des années 90. Du lourd. C’est le soleil levant que les derniers irréductibles quittent calmement Le Bikini, les oreilles bien pleines et la tête dans les nuages.
Pour découvrir la programmation complète du Bikini à Toulouse, consultez le site officiel du Bikini.