C’est avec un projet sensible et très proche de ses émotions les plus viscérales que Yoann Casanova revient avec un nouveau projet dont il dévoile les titres au fur et à mesure. Nous l’avons interrogé sur son parcours et sa sensibilité.
Présente toi.
Je m’appelle Yoann Casanova, je suis chanteur, auteur-compositeur et du coup interprète. Je suis notamment passé par des émissions comme The Voice où je suis allé en finale et Eurovision France : C’est vous qui décidez ! J’ai continué ma carrière en maison de disque, j’ai sorti quelques singles et maintenant je me suis lancé, je dirais plus ou moins tout seul, en créant mon propre label et le projet qui va sortir, l’album pour septembre.
Est-ce que tu peux me parler plus en profondeur de ton parcours ?
J’ai commencé la musique très jeune, j’ai commencé à chanter déjà avec mon père dans la voiture quand j’étais vraiment tout petit. Après au fil des années la musique a pris beaucoup de place dans ma vie. A 17 ans j’ai fondé un groupe avec des amis à moi qui s’appelait Cirnese, avec lequel on a fait 3 albums. Suite à ça j’ai été appelé une première fois par The Voice en 2016 et les fauteuils ne se sont pas retournés. Mais du coup je suis passé à la télé quand même et moi j’ai vécu une superbe aventure, c’était un peu ma première expérience. Je suis parti ensuite à Nancy dans une école de musique pour m’améliorer, pour encore progresser parce que c’est à partir de ce moment-là que j’ai compris que je voulais faire de la musique toute ma vie. J’ai quitté mon travail de sapeur-pompier pour vraiment vivre de la musique. Puis j’ai été rappelé pour refaire The Voice, en 2018 cette fois-ci, et je suis allé jusqu’en finale. S’en est suivie une signature en maison de disques, ensuite je suis passé par l’Eurovision France l’année où Barbara Pravi a représenté la France à l’Eurovision. J’ai continué mon bout de chemin, l’aventure avec Sony s’est terminée et j’ai décidé de voler de mes propres ailes en créant mon propre label et en faisant tout par moi-même. Et voilà, aujourd’hui j’en suis là et mes chansons sont sur le point de voir le jour.
Tu peux me parler de ton projet à venir ?
Wonderful c’était le début de ce projet là. Ca me tenait vraiment à cœur de revenir à l’essence même de pourquoi je faisais de la musique tout simplement, pourquoi quand j’avais 15 ans j’ai pris ma guitare dans ma chambre et j’ai commencé à créer des mélodies, raconter des choses… Ces dernières années j’avais un peu perdu ces choses là, je faisais des chansons mais j’avais perdu l’essence même de pourquoi j’ai commencé à faire ça naturellement et j’avais envie de retrouver ce naturel. J’ai composé avec mon ami Terrence James avec qui j’ai vraiment une entente particulière au niveau de la composition, de l’amitié aussi… Ensuite j’ai composé comme au début, seul dans ma chambre. C’est comme ça que j’ai voulu aborder cet album là. C’est un album qui va être vrai dans le sens où j’ai voulu retrouver cette essence là de ma base, de pourquoi je fais ça. Ce sont des chansons qui me représentent, qui expriment ce que j’ai pu vivre, ressentir, comment je vois les choses de la vie, l’amour évidemment…
Et les thèmes qui te tiennent à cœur, l’amour notamment ?
L’amour je pense que ça prend beaucoup de place dans une vie. Sans amour on ne peut pas être pleinement heureux, en tout cas c’est ma vision des choses et ça a une place importante. J’ai vécu des déceptions, des supers moments, en ce moment c’est un super moment… Y’a tellement de choses à dire sur l’amour que y’a beaucoup de chansons qui peuvent parler de ça. Après j’ai ma chanson Nirvana qui parle d’un amour malsain, néfaste, nocif. D’autres chansons parlent plutôt du bonheur. Aussi, j’aime beaucoup le sujet de la liberté. J’ai une chanson qui s’appelle Monde Flou, le refrain dit qu’il faut de tout pour faire un monde. Ca parle aussi de racisme, d’homophobie, de l’importance de laisser vivre les gens tels qu’ils l’entendent. J’ai écrit dans le texte « On ne vient pas d’ailleurs on est partout. » pour dire justement qu’on est tous pareils peu importe ce qu’on fait, qu’on aime… C’était un hymne pour ça aussi cette chanson. Y’a d’autres chansons sur la famille, sur mon grand-père qui est parti il y a quelques années et qui a pu entendre cette chanson. Y’a plein de sujets comme ça qui touchent ma vie et j’ai hâte que les gens puissent découvrir ce projet.
La musique c’est comme un exutoire pour toi ?
On peut parler d’exutoire parce que j’ai toujours eu du mal à dire les choses à l’instant T, quand il y a un conflit par exemple j’ai toujours eu du mal à m’exprimer et de chanter, écrire des chansons, ça a toujours été le moyen pour moi de dire ce que j’avais pas dit à l’instant T. Quand je suis sur scène c’est encore autre chose parce que c’est l’endroit où j’aime le plus être. J’aime partager avec le public, c’est un endroit où j’ai envie d’être tout le temps.
Tu es vraiment un artiste de la scène. Est-ce qu’on peut dire que tu préfères la scène à la création ?
J’aime les deux forcément, mais si je devais choisir quelque chose c’est partager ce que j’ai fait sur la scène, le contact avec les gens… Même d’être sur scène avec mes musiciens c’est un bonheur absolu. Si je dois choisir c’est la scène, même si évidemment les chansons sortent de moi, que j’aime les créer. C’est autre chose, une autre sensation.
Un mot de la fin ?
Merci à ceux qui liront cet article, merci à toi de m’avoir reçu. En espérant que les chansons résonnent pour le plus grand nombre.
Yoann Casanova sortira son album le 29 septembre. Un clip concept mélangeant ses trois titres Nirvana, Monde Flou et Chavirer vient de sortir et on vous invite grandement à le regarder. Tous ses derniers titres sont disponibles sur les plateformes de streaming légales.
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