Niel Baselo, voyage au cœur de sentiments contrariés

Interview de l'artiste de pop indépendante

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Photo by Louise Desnos

Grand passionné de musique comme de cinéma, Niel Baselo sort single après single en attendant son EP à la rentrée 2023, chansons dans lesquelles on retrouve des bouts de son parcours en toute sincérité. De la pop indépendante anglophone qui tantôt entraîne tantôt attriste mais qui enivre sans aucun doute. Portrait de l’artiste derrière cet univers.

Présente-toi

Moi c’est Niel Baselo je suis auteur-compositeur interprète. Juste ça, c’est cool.

Parle-moi de ton parcours

J’ai toujours fait pas mal de musique. J’ai toujours adoré la musique et le cinéma. J’ai toujours un peu chanté et fait de la guitare sans que ce soit très très assidu et tout. Ca fait à peu près 2 ans et demi, 3 ans que j’ai commencé à écrire des chansons et que j’ai commencé à essayer de me perfectionner en guitare, en chant et que j’ai commencé le piano aussi.  Et puis j’ai signé avec le label Profil de Face y’a 1 an et demi maintenant. Donc tout est devenu un peu plus professionnel depuis quasiment 2 ans même si c’est le début.

Parle-moi de ton projet

Pour le moment y’a 3 singles de sortis, on a clipé deux d’entre eux. Le prochain single sort début du mois de juillet, l’EP sort à la rentrée, en septembre à peu près avec 5 titres ; et y’a une date de concert prévue le 11 septembre à Paris dans une salle de concert qui s’appelle le Pop Up du Label. C’est un peu les dernières news.

Et comment tu as bâti ton projet d’un point de vue artistique ?

Ce qui est plutôt cool c’est que je m’entends très très bien avec les personnes de mon label. On a essayé de construire toute une direction artistique ensemble qu’elle soit sur l’image comme sur le son. On est assez tous d’accord, on essaye de faire de la pop indé et je crois qu’on y arrive, en tout cas moi je trouve qu’on est arrivé à faire ce qu’on voulait faire, tu vois. Vraiment là on est sur une pop indé anglaise un peu mélancolique qui me va bien.

Est-ce que tu as des sujets qui te tiennent à cœur et dont tu parles dans l’EP ?

Oui, le nom de l’EP c’est Mona. Les 5 titres sont principalement sur les relations amoureuses que j’ai eues. Le nom c’est Mona aussi parce que j’avais pas forcément envie de mettre le vrai nom, ‘fin voilà… C’est beaucoup de désillusions, beaucoup d’amour. Y’a des chansons qui sont sur des trucs un peu compliqués et familiaux qui se sont passés ces derniers temps. C’est un peu sur ce qui s’est passé ces 4 dernières années dans ma vie. Je suis pas très positif mais comme c’est un exutoire ce qui en résulte c’est juste… Une partie de mon parcours.

Pourquoi chanter en anglais ?

Parce que déjà mes influences sont anglophones, la plus grosse ça a été Coldplay. Pendant longtemps mon 1er rapport à la musique c’était eux, leur 1er album Parachutes mais plus globalement les 4 premiers. Y’a eu beaucoup Léonard Cohen aussi mais plus dernièrement Daniel Caesar et Omar Apollo. Même si c’est pas forcément ce que je fais ça a été et ce sont toujours des grosses influences. Anglais aussi parce que j’ai beaucoup voyagé, mes parents ont vécu à Londres pendant longtemps. Pour moi l’anglais c’est comme le français. J’arrive à dire tout ce que je veux. Généralement on a tous une partie de notre répertoire musical en anglais et je sais pas… Je trouve que les mots viennent facilement, que c’est plus simple d’écrire.

Quelles sont tes inspirations dans ton image d’artiste, de l’esthétique, ce que tu dégages ?

J’aime le cinéma autant que la musique. Je me suis juste dirigé vers ça parce que j’avais plus de capacités à faire de la musique. Dans mes clips j’aime bien l’idée d’avoir des beaux visuels qui soient « très ciné » comme des véritables court-métrages. En termes d’image je triche pas, je reste moi. Je suis resté comme tous les jours, j’ai pas voulu m’abandonner dans un autre truc.

T’as des inspirations cinématographiques aussi du coup ?

Y’a beaucoup de réalisateurs étrangers, que ce soit américains ou coréens. Je suis plus touché par le cinéma étranger mais pas que les US, le cinéma du monde entre guillemets. J’adore Denis Villeneuve par exemple, Maïwenn aussi mais c’est un autre délire. Je suis un gros consommateur de cinéma, autant que de musique.

Le dernier clip de Niel Baselo, Wasn’t That Fun est sorti il y a peu et vous pouvez le retrouver ici :

Ses singles sont disponibles sur toutes les plateformes de téléchargement légal, et vous pouvez le retrouver sur les réseaux sociaux ici :

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