On est de retour pour vous parler du jour 2 et dernier jour du festival Lollapalloza. Aujourd’hui, du beau monde venu d’Amérique et des quatre coins du monde mais aussi de la trap des changements de dernière minute et d’autres surprises.
Il fait chaud en ce deuxième jour et le canon à eau disposé au centre ne suffit pas à tous nous rafraîchir. On va donc se balader un peu partout et peut-être tomber sur une pépite.
Pour ce deuxième jour, on découvre et on se laisse porter, après Todiefor un DJ belge et son univers très industriel et ses rapprochements rap, on cherche du calme. On découvre donc MIMAA.
Mimaa au Lollapalloza
Mimaa c’est un univers latino fort, un style qui rappelle les musiques gitanes andalous pop. Alors que l’on était venu juste pour voir, on reste jusqu’à la fin, c’est dire… Sans être fan du style à la base, il faut avouer qu’elle met le feu sur scène, d’une belle manière malgré le peu de personnes présentes ce jour là pour la voir. Mimaa s’amuse sur scène, sur la plus petite scène du festival. Elle a conquis le public et on doit reconnaître avoir envie de continuer de l’écouter après le festival.
Direction la scène rap et Le Juice. Arrivé un peu en avance, le public s’amasse pour écouter l’interprète de Ahoo. Mais c’est la stupeur dans l’assistance… Le juice n’est pas là.
C’est Youssef Swatt’s qui le remplace. Le jeune belge se présente avec son style très classique. Un petit coté « old school » qui, il faut l’avouer surprend quand on attend Le Juice. Donc, est-ce qu’on aime ? oui ! Un rappeur lyriciste, doué sur scène qui vit ses textes sur scène, qui les défend, c’est beau ! Miroir, Sous les étoiles, des textes faits d’images et de vérités, un rappeur qui on l’espère fera son public car c’est tout ce qu’on lui souhaite.
C’est avec du rock que l’on continue la journée. Du rock américain qui ne tire pas sur du grunge. Ce sont les gars de Turnstile. Un groupe Punk qui vient de Baltimore et qui nous offre une performance scénique vraiment incroyable. Le tout dans une ambiance skate, hoodies, années 90… Fan du style et de son imagerie, on vous conseille le groupe et son très joli clip Love Connection. Si on doit vous conseiller un alalbum ça serait le précédent Time and Space.
C’est parti pour le passage le plus important parce que Megan Tee Stalion arrive sur scène. C’est sa première fois sur scène en France. Le résultat est digne de sa réputation, un langage de charretier (… Il y a très longtemps) , des twerks, on est là pour ça, on est content d’en voir. Megan Thee Stalion vient du Texas et ouvre son show avec un cheval sur un écran géant. Je pense que vous aurez deviné la raison. Le show est l’un des plus entraînants sans doute, l’un des plus surprenants si l’on ne connait pas la texane et le plus osé sans doute.
Pour finir, on vous propose un petit florilège de tous les artistes dont on n’a pas pu parler et qui méritent une place tout de même ici.
Le groupe italien Maneskin est là. Avec toutes ses chansons que l’on adore comme Supermodel, I Wanna Be Your Slave et les autres…
Le groupe présente toujours aussi bien et même si on doit avouer se perdre un peu dans leur style on apprécie l’atmosphère, comme les fans venus en grand nombre.
Venu tout droit d’Harlem, le rappeur Asap-Rocky est là. L’artiste présente lui aussi des morceaux choisis de ses créations sous une chaleur qui commence a peine à baisser. Sans être un grand fan, on doit avouer que sur scène c’est très rafraichissant, doux presque, le tout avec un super spectacle comme les Américains savent le faire.
Venu d’un peu moins loin, Tayc fait résonner ses sons sur scène. L’homme fait d’amour, chante ses prod si RnB afrobeat. On doit avouer, Tayc est fort, très fort sur scène et entraîne des gens avec lui sur chacune de ses chansons. Est-ce qu’on s’y attendait ? Non ! On est surpris et on découvre un artiste que l’on écoutera durant l’été sur les routes du soleil vers le sud.
C’est ainsi que se finit ce festival et que l’on pourra trouver un peu d’ombre, enfin ! Au final, c’était bien ! Un festival fait de découvertes comme Lollapalooza sait bien le faire. A l’année prochaine !