Comme de nombreux produits, les vêtements n’évitent pas la règle de l’obsolescence programmée. Nos tee-shirts, nos pantalons, nos pulls sont fabriqués pour s’abîmer. Ils sont pensés pour être des objets éphémères, qui s’abîment très (trop) vite pour privilégier une société capitaliste. Et cette obsolescence programmée dans le secteur de la mode a un coût économique et écologique terrible. Heureusement, il y a de plus en plus de marques et d’entreprises vertes qui travaillent pour créer une économie du textile plus propre.
L’obsolescence programmée dans le monde de la mode
Et oui, même nos vêtements sont soumis à l’obsolescence programmée. Quelle sale époque mes amis. Tes tee-shirts, tes pulls, tes pantalons, tous tes vêtements ont une espérance de vie préalablement étudiée, et qui varie en fonction des marques ou de leur mode de fabrication. La mode se renouvelle de plus en plus vite, les entreprises cherchent à baisser leurs prix de production et à agrandir leurs marges, et nous, les consommateurs, nous sommes obligés de racheter de plus en plus vite nos vêtements.
Tous les grands groupes utilisent ainsi ces méthodes. Ils utilisent par exemple des coton de plus en plus fin, des semelles de chaussures en plastique non durable, etc… Toute notre garde robe est impactée. Résultat des courses, en France, on achète deux fois plus de vêtements qu’il y a 20 ans. Ce phénomène a même un nom : la Fast-Fashion. C’est une dénomination choisie pour qualifier un système mis en place depuis une vingtaine d’années par les grandes enseignes de prêt-à-porter pour renouveler leurs collections dans un temps très court.
Une baisse évidente de la qualité
Forcément, ce fonctionnement industriel fait indubitablement baisser la qualité de nos vêtements. Si parfois, les collections sont moins chères, elles sont aussi de moins bonne qualité. Comme on l’a précisé dans le paragraphe précédent, les grands groupes utilisent par exemple des fibres en coton plus courtes (1,5 fois plus courtes pour être exact) et 1,5 fois moins chères. Du coup, les vêtements de déforment et boulochent beaucoup plus vite.
Et ce fonctionnement impacte malheureusement l’écosystème de notre planète. La production de coton représente 2,5% de la surface agricole mondiale, et emploie 25% des pesticides utilisés à travers le monde. Et terme de pollution de l’eau, l’industrie du textile se place comme le troisième plus gros secteur en terme de consommation d’eau derrière l’industrie pétrolière et l’industrie du papier. Pour cultiver 1kg de coton, il faut 3 800 litres d’eau. Et pour couronner le tout, ces différentes industries du textile polluent énormément via des rejets toxiques. Les usines, qui se situent généralement en Asie, ne respectent par les normes européennes.
Heureusement, il existe des alternatives
Pour lutter contre ce gaspillage économique et écologique, il existe de plus en plus d’associations et d’entreprises qui essayent de produire des vêtements plus propres et plus résistants. De plus en plus de marques s’engagent pour un mode de consommation plus responsable. De plus en plus de vêtements conçus à partir de coton bio, de lin et de chanvre font leur apparition. Parmi les marques françaises qui ont passé le cap on peut citer par exemple : Ekyog, une marque française née en 2003 ; Leax, une enseigne lyonnaise qui s’engage à utiliser des matières premières respectueuses de l’environnement ; ou encore Juste, La Révolution Textile.
Des nombreuses associations se mettent également au vert. Parmi elles on peut citer Homonoia.paris, qui propose des vêtements et accessoires upcyclés et fabriqués en région parisienne et Recycle de Vie, une association à développement durable. Enfin, si vous voulez participer à un monde plus propre, vous pouvez acheter des vêtements éthiques en ligne via le site Modalova.fr qui propose une liste de marques engagées pour créer une mode plus durable, plus responsable et surtout soucieuse de l’environnement.
