Une tendance émerge, celle du No Bra. Elle concerne principalement les femmes et consiste à vivre sa vie comme d’habitude, à la différence que le soutien-gorge n’est pas de la partie.
Dépasser sa peur
Pour la majorité, cette tendance fait peur. Le regard des autres est le principal frein pour passer le « cap ». Nous connaissons toutes ce sentiment de liberté quand on rentre chez soi et qu’on retire notre soutien-gorge. Et bien les partisanes du No Bra ont ce sentiment toute la journée. Tentant non ?
Faire la démarche n’est pas si facile. L’idéal est de commencer l’été, à l’abri des regards des professeurs et des collègues ou en plein hiver sous un gros pull. Si de rares curieux le remarquent, la gêne occasionnée ne deviendra qu’un lointain souvenir. Bientôt c’est la personne en face de vous qui le sait qui va être plus gênée que vous. Si vous adoptez une position de confiance en vous, que cous êtes capable d’en parler et d’expliquer votre choix, elle disparaîtra laissant place à une certaine curiosité.
Aller à l’encontre des conventions
Certain(e)s n’apprécient pas l’esthétisme, d’autres ne sont simplement pas à l’aise avec l’idée ou la pratique. C’est pourtant une démarche vers une libération qui soulage nos épaules et notre condition de femme. Porter un soutien-gorge n’est pas une obligation mais c’est avec ce sentiment qu’on a grandi.
Prendre soin de sa santé
C’est également une question de santé : les vaisseaux sont libérés de toutes pressions, les muscles des pectoraux (car oui, nous avons des muscles derrière) se réveillent, le dos souffre donc moins et les risques cardio-vasculaires et de cancers du sein sont diminués. Il est même possible de courir sans brassière de sport ! Incroyable …
La seule exception reste le t-shirt blanc transparent qui ne laisse pas vraiment le choix, au risque de ne pas être à l’aise de la journée.
La poitrine est rehaussée, bien plus efficacement que ces produits miracles que nous vendent les télé-achats. Contrairement à la croyance populaire que nous répètent sans cesse nos très chères mères, NON le soutien-gorge n’empêche pas les seins de tomber. Les tissus et les muscles enfermés ne travaillent pas et se laissent porter, ce qui provoque une chute prématurée de la poitrine. La solution reste donc d’adopter la tendance, au moins de temps en temps et défier les lois de la gravité.
Et de son budget
Les économies sont également au rendez-vous. Le prix d’un soutien-gorge est très élevé, il suffit d’avoir une taille un peu « hors-normes » et votre porte-monnaie s’enfuit sous vos yeux.
Le No Bra n’est pas réservé aux petites poitrines comme on pourrait le croire. Il est tout à fait possible de ne pas porter de soutien-gorge avec un bonnet D. Les bénéfices sont immenses, autant pour notre corps que notre esprit, alors tentez l’expérience !
Certaines stars ont été attirées par ce retour au naturel comme Jennifer Lawrence ou Rihanna.
Le NO BRA DAY est officiellement positionné pour le 13 octobre depuis 2011. Le mois d’octobre est celui de la lutte contre le cancer du sein, on encourage les femmes à porter du rose, symbole de cette lutte, des événements sont organisés et des informations sont publiées.
Après 1 année de pratique, je peux vous certifier 2 choses : Personne ne remarque et je ne ferai pas marche arrière de si tôt.
So let’s free the nipples!
Jennifer Lawrence une adepte du no bra