Vendredi 15 mai, la multinationale Nintendo a décidé d’attaquer en justice des revendeurs d’un logiciel destiné à la Switch. En effet, le géant japonais a déposé deux plaintes contre des distributeurs illégaux. Ces derniers proposaient un module qui permettait de jouer à des jeux piratés.
Le véritable objet des plaintes : « revente illégale d’un outil permettant de contourner les protections de la console et de profiter de copies [d’œuvres] non-autorisées ».
Une menace à laquelle Nintendo est fortement confronté
La première plainte est à destination du webmaster du site Uberchips. La seconde est pour le groupe de hackers appelé la team Xecuter. Nintendo en a marre de cette team de pirates qui se permet de contourner les mesures de protection de la Switch. En effectuant cela, les hackers peuvent lancer des jeux piratés avec le système d’exploitation alternatif.
Pour les deux cas, Nintendo demande dans un premier temps l’arrêt définitif de ces opérations illégales. A ce jour, Uberchips n’existe plus et propose même de rembourser les modules que ses clients avaient remboursés. Néanmoins, on constate que d’autres sites effectuent des démarches « louches ». Ces derniers proposent, par exemple, un kit pour moins de cinquante euros qui permet de pirater la Switch. `
Nintendo demande également des dommages et intérêts à hauteur de 2500 dollars par « contournement rendu possible ».
Il faut savoir que Nintendo a annoncé il y a peu de temps une autre forme de piratage. Depuis début avril, des pirates ont réussi à se connecter à 160 000 comptes. Ces hackers avaient accès aux informations personnelles comme l’adresse mail, la date de naissance ou encore les données bancaires si elles étaient liées au compte. Néanmoins ils ne pouvaient pas les extraire.
Pour combler cela, Nintendo a indiqué une réinitialisation de tous les mots de passe qui ont pu être impactés. De plus, l’entreprise incite ses utilisateurs à activer l’authentification à double facteurs.