Après I am Setsuna, Tokyo RPG Factory revient avec leur nouvel opus Lost Sphear toujours édité chez Square-Enix sur PS4, PC et Nintendo Switch ! Comme quoi Final Fantasy XV n’est pas le seul opus de l’éditeur à parvenir en France !
Développé par Tokyo RPG Factory, Lost Sphear est leur second opus pour Square-Enix après I am Setsuna. Sorti sur PS4, PC et Switch, ce jeu est comme son prédécesseur, une ode aux RPG old-school !
Le monde est frappé par un mal qui fait disparaître les choses, aussi bien les constructions humaines, que la nature et même les êtres humains. Néanmoins, un humain du nom de Kanata possède le pouvoir de rendre aux disparus leurs apparences originelles. Pour cela, il doit collecter des souvenirs qu’il trouvera dans les objets, les monstres ou bien dans des témoignages.
Un RPG classique…
Kanata ne se lancera pas dans son périple seul, il sera accompagné de deux amis d’enfance, et au fur et à mesure de leur périple, d’autres individus les rejoindront. Chacun des personnages jouables possède son caractère et son style de jeu, avec un type d’arme qui lui est propre, ainsi que des compétences uniques. Ces dernières se lancent en dépensant du mana et ont un certain nombre de tours de recharge. Le système de combat de Lost Sphear est du tour par tour avec une jauge ATB (Active Time Battle), qui peut être active (les ennemis frappent même si vous n’avez pas eu le temps de décider de vos actions durant votre tour) ou semi-active (les ennemis attendent que vous jouiez pour faire leur action). Menés par ce héros généreux et la main sur le cœur, Kanata et ses compagnons parcourent le monde afin d’aider les peuples qu’ils croisent sur leur route, tout en cherchant l’origine du mal qui ronge leur monde.
…avec de bonnes idées…
Les premières heures de Lost Sphear sont appréciables, notamment grâce à l’ambiance et à la bande-son douce et mélancolique. En plus de lancer leurs attaques ou compétences, les personnages ont la possibilité de changer de place lors de leur tour de jeu, ce qui accentue le coté stratégique en combat. De plus, le jeu propose un système appelé Momentum, qui est une attaque spéciale pouvant être lancée après avoir tapé ou encaissé des attaques un certain nombre de fois. Ces Momentum sont personnalisables, proposant des effets variés que vous pourrez définir hors combat.
En plus de cela, vous pourrez également upgrader vos armes via un système de forge en imbriquant des spirites sur vos armes dans les magasins. S’ajoute à ceci un système d’artefact craftable via les souvenirs collectés, qui vous permettra de bénéficier de bonus qui peuvent être appliqués localement ou sur toute la map. Attention, ces bonus s’appliquent également à vos adversaires, donc réfléchissez bien avant de les mettre en place. Ayant un nombre d’emplacements d’artefact limité, ce système encourage une nouvelle fois une personnalisation en fonction de votre style de jeu. Pour finir Lost Sphear vous proposera d’endosser des exomech (exosquelettes mécaniques) qui vous apporteront une puissance de feu supérieure, mais les actions réalisées avec ces supers armures nécessitent des points spécifiques qui sont volontairement restreints et qui ne se rechargent que lors de vos repos en auberge.
…mais aussi sa liste de défauts !
Oui, car même si Lost Sphear a de l’ambition, il n’est pas sans défaut :
- Le scénario trop poncif, on suit un héros trop gentil et naïf et ses compagnons ont beau le mettre souvent en garde vis-à-vis de ses décisions, il n’a pas une véritable remise en question dans ses agissements.
- Le système de personnalisation des armes et équipements est une bonne idée en soi, mais souvent l’utilité est remise en question au vue de son coût et de la durée de vie des armes (arrivée de nouvelles armes trop rapide).
- Le système de placement lors des combats est une bonne idée, mais les classes corps-à-corps sont vraiment trop désavantagées par rapport aux personnages pouvant taper à distance.
- Les points nécessaires à l’utilisation des exomech ne pouvant être rechargés que par l’auberge, leur utilisation en combat est assez limitée (surtout qu’équiper ou enlever un exomech en combat utilise un tour)
- Un bestiaire assez pauvre, beaucoup de monstres sont réutilisés avec une couleur différente, et les boss n’ont pas besoin d’une grande stratégie pour être en déroute.
En conclusion !
Tokyo RPG Factory nous livre aujourd’hui un nouvel opus pour les amoureux des RPG old-school. Du tour par tour comme beaucoup aiment, avec une volonté de proposer du contenu supplémentaire, qui des fois fait mouche, et d’autres fois moins. On retient néanmoins son ambition et on salue aussi le fait que Lost Sphear est intégralement en français, ce qui est assez rare pour les titres nippons de niche. On espère que la team Tokyo reviendra avec des nouveaux concepts qui leur permettront de se démarquer, tout en gardant une bonne qualité dans leur titre.