Pour les fans de la première heure de Dragon Ball Z, vous vous souvenez sans doute de ce moment où tout a changé. Il faut bien l’avouer, les jeux estampillés DBZ sortis sur PS / One étaient relativement moyens (pour être gentil). Par la suite, sur PS2, les Budokai, puis les Tenkaichi nous ont petit à petit fait rêver pour arriver à l’apothéose : Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi 3.
Je ne vais pas détailler en quoi ce jeu frisait la perfection, parce que sinon l’article se serait appelé « 5 bonnes raison de sortir Tenkaichi 3 du placard« . Pour résumer : un gameplay excellent, des combats retranscrivant magnifiquement bien l’impression de puissance de l’anime, un nombre de personnages qui dépasse la centaine (sans compter les transformations) mais aussi des animations d’attaques époustouflantes.
On était monté haut, très haut. On est d’ailleurs sans doute passé très près de faire un petit coucou à maître Karin. Arrivé en fin de vie de la PS2, on s’attendait à voir débarquer un jeu encore meilleur, ou au moins d’une qualité égale avec des graphismes faisant honneur à la PS3 (qui s’en sortait d’ailleurs fort bien avec des licences telles que Virtua Fighter ou encore Metal Gear Solid) et là… déception.
Dragon Ball Burst Limit régresse de 10 ans en baissant le nombre de personnages à une vingtaine, et apporte un contenu rachitique. Depuis 2008, on n’a plus fait qu’osciller entre le plutôt sympa (Dragon Ball Raging Blast 2, Dragon Ball Xenoverse, bien que dans un genre particulier) et le quasi ridicule (Dragon Ball Ultimate Tenkaichi en tête) mais on n’a jamais plus atteint l’excellence de Tenkaichi 3.
Depuis, certains pleurent en position fœtale (je faisais partie de ceux là), d’autres font mumuse en créant des jeux ou en hackant plus ou moins bien des iso PS2 , et au milieu de ça, le français Treevax a pris son courage à deux mains et a décidé que rien n’était impossible. Si vous ne le connaissez pas encore, retenez bien son nom, car il pourrait bien être l’origine du Saint Graal. Ce fan comme vous, comme moi, comme nous quoi, a bossé d’arrache-pied pendant près de 6 ans pour constituer un projet, une sorte de cahier des charges faisant état de ce que les fans voudraient réellement dans le jeu Dragon Ball de leurs rêves les plus fous.
Bon, j’avoue qu’à la base je me suis dit « encore un fantasme de fans qui n’avancera pas beaucoup les choses ». Je m’étais bien planté. En regardant le projet de plus près, on s’aperçoit vite qu’il a été mûrement réfléchi et travaillé, mais qu’il est vraisemblablement crédible et soutenu.
Ce qui permet de croire à l’impossible, c’est qu’après le passage à 15 000 likes sur sa page Facebook, Treevax a pu présenter son travail à Bandaï Namco. Ces derniers se tiennent d’ailleurs au courant de l’évolution du projet. Ils estimaient ne pas pouvoir l’ignorer vu son ampleur. Et ça, c’était à 15 000 soutiens, le projet en est maintenant à 50 000 et a acquis une réputation internationale. Je ne vais pas vous présenter Dragon Ball Raging Blast 3 en détails, je vais plutôt vous encourager vivement à rendre visite à Treevax sur sa page et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, il parle de son travail bien mieux que je ne pourrais le faire, et deuxièmement, vous pouvez (pardon, vous devez) apporter votre soutien par un »j’aime » qui contribuera peut-être à faire de ce projet une réalité. Je laisse le mot de la fin à Treevax qui parle des chances de concrétisation du projet.