Pour ceux qui n’ont pas lu nos précédents articles sur Crossout… Gaijin.ru, si je vous balance le nom de cette société, comme ça, sans contexte, pas sûr que vous connaissiez. Pire, la mauvaise réputation aidant, vous pourriez vous demander si je n’essaie pas de vous envoyer sur un quelconque site louche. Mais vous auriez tout faux. Société axée sur des jeux de combat compétitifs en ligne (allez, War Thunder, ça vous parle peut-être !), de nouvelles licences arrivent régulièrement chez eux. Un petit rappel en vidéo :
Crossout privilégie l’action
Nous avions réalisé une preview du titre précédemment, et il est temps de livrer un premier constat. Ici point d’emphase sur l’histoire – ce qui compte, c’est l’action, et aussi l’action, avec une petite touche d’action également. Vous l’aurez compris, Crossout est donc un jeu de combat compétitif où deux équipes pourvues de véhicules post-apo qui pourraient tout droit être sortis des pires cerveaux malades des « doigts noirs » de Mad Max s’affrontent, et ce, sans aucune réelle subtilité. C’est d’ailleurs l’un des deux attraits majeurs du titre. Les combats sont rapides et furieux (bah, quoi ?), et il suffit d’une poignée de secondes pour se retrouver au volant de son véhicule afin de « bourriner » tout ce qui apparaît avec un nom en rouge à l’écran.
L’autre attrait de Crossout, c’est la personnalisation hyper poussée des engins de mort que l’on dirige. Bien qu’au départ, il y ait peu d’options et de « pièces », on se retrouve rapidement à monter son véhicule depuis zéro, à partir d’un châssis (parfois réduit à sa plus simple expression) auquel on ajoute suspensions, roues, plaques de blindage, armement divers (aussi bien à distance qu’au contact), et autres gadgets aussi variés que les peintures qu’on peut déposer sur notre véhicule adoré. À noter que l’interface est extrêmement bien fichue : si quelques minutes suffisent à bien comprendre comment tout fonctionne (hélas à tâtons, aucun tutoriel n’aidant), quelques clics suffisent pour concevoir les pires horreurs roulantes. De nombreuses « missions » permettent de réaliser des objectifs afin de gagner des récompenses, et une boutique permet d’acheter de la monnaie en jeu pour aller plus loin et plus vite si vous le souhaitez : Crossout est en effet basé sur le désormais classique modèle « free to play ».
Si la patte graphique est vraiment sympa et convient à toutes les configurations, et que la bande son est appropriée au genre, Crossout n’est pas exempt de petits défauts. On dit petits, déjà parce qu’ils ne gênent en rien le fun du titre, mais qu’en prime, ils pourraient être aisément résolus au fur et à mesure des patchs.
Par exemple, il manque un écran récapitulatif, dans votre « garage », lorsque vous modifiez un véhicule, qui reprend toutes les pièces actuellement utilisées sur le véhicule, ce qui peut être pratique si vous souhaitez accéder à une pièce ou au moins la localiser rapidement, sans perdre du temps à déplacer / démonter des parties entières du châssis. Le plus gênant reste un petit manque d’équilibre entre les deux camps dans le système de matchmaking. Je suis tombé plus que de raison sur des équipes adverses impossibles à vaincre. Frustrant, mais comme les parties sont courtes et rythmées, ce n’est que passager, et vite oublié lorsqu’on avance en niveaux et qu’on commence à équiper du lourd sur son véhicule. Petit conseil : passez régulièrement à votre garage pour tester différentes configurations, quelques modifications pouvant constituer une sacrée différence !
On se prend rapidement au jeu de la personnalisation poussée, et on cherche à obtenir les pièces qui nous font défaut pour concevoir l’abomination sur roues (ou chenilles, ou autre d’ailleurs…) qu’on imagine dans notre petite tête sadique. Avec la rapidité d’accès aux phases de combat et la rapidité des parties (comptez une poignée de minutes, parfois beaucoup moins si vous vous isolez de vos camarades et que vous débarquez au milieu de la horde ennemie… et je parle d’expérience), Crossout est donc un jeu défouloir idéal qui vous fera passer le temps agréablement. Et si tout cela ne vous convainc pas, laissez-moi également préciser que Crossout ne pèse qu’à peine 2,5 Go.