Aperçu de la bêta fermée de Rocket League !

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Il y a des concepts de jeu qui étonnent par leur originalité. Parfois, même, cela paraît tellement improbable qu’on est en droit de se demander comment les développeurs ont pu aboutir au résultat final, à tel point que la blague « mais les développeurs ont pris de la drogue ou quoi ? » est devenue surexploitée.  Aujourd’hui, on va s’intéresser à un de ces « cas » où l’on pourrait s’interroger sur ce qu’il y avait dans le café des employés du studio américain Psyonix, un jeu où le n’importe quoi est roi, où l’on joue au foot avec des voitures. Bienvenue dans le monde complètement barré de Rocket League.

Du foot motorisé ?

Foot-voitures, auto-foot, moteur ball ? Il est assez difficile de trouver un nom pour le concept que représente Rocket League. En réalité, il est le successeur spirituel  d’un jeu également créé par Psyonix sorti en 2008 sur PS3 qui répond au nom de : Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle Cars (rien que ça !). Grosso modo, le joueur prenait possession d’une petite voiture motorisée un peu typée micro-machine et devait foncer dans une énorme balle pour la pousser dans des cages de foot et marquer des buts en disposant d’un boost faisant penser à de la nitro. Le tout sans règles, bien sûr ! En 2014, le studio a annoncé une suite spirituelle à ce petit jeu psn, cette fois sur PS4 et PC. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les graphismes ont bien été actualisés. Profitant de l’Unreal Engine, le jeu est assez fluide, assez joli, même si c’est très difficile à apprécier sur une arène unique !

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Le jeu a son petit cachet bien sympathique

Une bêta assez succincte

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette bêta était plutôt minimaliste. Une seule carte, une voiture unique disponible, et la simple possibilité de faire des matchs online en duel, à 2 contre 2, ou à 3 contre 3. En fait, à ce stade, c’est une peu une démo jouable, puisqu’on n’a pas vraiment loisir de juger ce qui sera l’ensemble du jeu. On annonce une dizaine de bolides, 150 pièces pour customiser votre voiture (impossible de savoir si cela influera sur le gameplay ou si c’est juste visuel), un mode saison et entraînement, plusieurs cartes, et bien sûr tout cela risque de changer la perception globale du joueur sur le jeu. Mais pour le moment, il faut bien avouer que beaucoup d’interrogations subsistent autour de toutes ces inconnues.

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Ça a l’air bien sympa tout ça, à voir lors de la sortie du jeu !

Un concept exigeant mais efficace

Du coup, la seule chose que l’on puisse réellement juger, c’est le gameplay. Alors examinons-le à la loupe !  La conduite répond assez bien, il n’y a pas de soucis la-dessus. Vous pouvez suivre l’état actuel de votre boost sur une jauge, et ramasser des petites icônes jaunes sur le terrain pour la recharger. Sur les bords de l’arène il y a des murs invisibles où les voitures peuvent rouler pour essayer d’atteindre une balle avec un fort rebond. Si vous devenez assez doué avec la physique générale de votre voiture, vous pourrez la faire sauter de façon à lui faire prendre des angles improbables. Le tout relevant plus de la cascade, ce qui ajoute un aspect assez technique au jeu. En effet, les rebonds et la physique générale de la balle seront assez délicats à gérer pour les non-initiés. En clair, le jeu nécessite pas mal d’entrainement avant de devenir un joueur qui enchaîne les buts. Cela dit, le gameplay est assez simple pour ne pas décourager le joueur, et procure malgré tout une bonne dose de fun.

Des petits défauts un peu handicapants

La première constatation évidente concerne la caméra. Alors pas de souci, celle-ci suit fixement votre véhicule en étant située juste derrière, et avouons le, elle est bien placée. Mais souvent, vous perdrez tout simplement la balle de vue. Comme dans son ancêtre Supersonic, une flèche vous montre la direction où vous pourrez la trouver, mais lorsqu’elle est en l’air, c’est définitivement compliqué d’imaginer où elle est et comment l’atteindre. Une touche vous permettra de locker la caméra sur la balle, et là c’est plus ce qui est autour de vous, coéquipiers comme joueurs adverses, qu’il sera compliqué de voir arriver. Alors bien sûr, c’est un choix, et vous pouvez switcher assez simplement entre les deux vues, mais il faut bien avouer que c’est une difficulté supplémentaire pour bien maîtriser le gameplay. De plus, le tout est assez bien rythmé, mais paraît plus lent que dans Supersonic, à voir si cela dépendra de la voiture, ou s’il s’agit d’un choix pour rendre le gameplay plus accessible aux débutants.

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Lorsque la caméra n’est pas centrée sur la balle, une flèche vous indique sa direction

Des parties endiablées

Malgré les quelques défauts et le contenu absent, il faut bien avouer qu’au bout de quelques parties, on commence à s’y faire et à prendre goût à cette expérience complètement barrée.  On saute partout, on se rentre dedans, le rythme des parties est bien là, même si le rythme reste plus lent que Supersonic, cela reste tout de même très dynamique. De plus, il y a un vrai intérêt stratégique. Vous pouvez vous axer sur la défense, sur l’attaque, tenter de sauver un but de façon in extremis en vous jetant de façon improbable dans les airs, vous pouvez même faire exploser les voitures adverses en fonçant sur elles a l’aide du boost. En groupe, la coopération est primordiale et ajoute une dimension presque tactique au titre de Psyonix. Mais franchement, que l’on gagne ou que l’on perde, les parties restent très vivantes.

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Marquer peut parfois vouloir dire toucher les cieux !

Il est bien difficile de juger ce Rocket League. Après tout, la bêta ne nous montrait qu’un aperçu, mais quel aperçu ! Alors certes, ce n’est pas parfait. Le rythme est un peu plus lent que son prédécesseur PS3, la caméra contribue à ce sentiment d’être un peu perdu dans l’espace, qu’elle soit lockée ou non sur la balle, mais avec un peu d’entraînement ces défauts sont largement surmontables, et cela vaut sans doute la peine de passer outre. Ce concept totalement original apporte des parties vraiment fun à la fois très techniques et un brin anarchiques. Le tout paraît parfaitement dosé pour une expérience de jeu multijoueur vraiment intéressante. Que vaudra la version finale du jeu ? Il est encore un peu tôt pour répondre à cette question, cela dépendra beaucoup du contenu disponible, et de la customisation des véhicules. En tout cas, la bêta nous a donné envie d’en voir plus chez Just Focus. Nous surveillerons la sortie du jeu, prévue pour l’été. Pour terminer de vous convaincre, nous vous proposons une vidéo maison d’un match 2 vs 2 très disputé (à noter que la caméra était lockée pendant ce match) !