La création d’un site Internet parfait est un véritable défi que doit relever un web designer. Habité par la volonté constante de développer un produit à la fois rapide, esthétique et fonctionnel, il se heurte à d’autres problématiques tel que le facteur écologique.
Comme vous le savez, la question de l’impact environnemental d’un site web se pose à tout développeur. La pollution engendrée par les data centers qui stockent la quantité infinie de données qui circulent sur la toile est souvent passée sous silence par les promoteurs du télétravail et du tout numérique.Dans ce contexte, un web designer a-t-il la possibilité de réduire, à son niveau, l’empreinte carbone ? Il existe quelques pistes qui permettent d’avancer vers un « green UX » et de concevoir des sites Internet plus écologiques.
Réduire l’utilisation des visuels
Il fut une époque, que les moins de vingt ans ne connaissent pas, où Internet était en noir et blanc dépourvu d’images. Les internautes faisaient défiler le texte contenu dans d’immenses blocs. Cela paraît complètement surréaliste ! En effet, difficile d’imaginer un site de jeux en ligne comme betFIRST Casino ou un réseau social tel qu’Instagram sans images de qualité. Tous ces visuels représentent un véritable problème au niveau stockage et sont source d’émission de gaz à effet de serre. La solution serait de réduire la taille des images, avoir recours à une qualité moindre et surtout ne pas en abuser.
Optimisation des vidéos
Les vidéos sont encore plus gourmandes en data que les images. Depuis l’avènement des plateformes en streaming comme Netflix ou YouTube le problème n’a cessé de prendre de l’ampleur.C’est sûr, la vidéo est indispensable pour communiquer et capter l’attention des jeunes, habitués au visuel plutôt qu’à l’écrit. Sans l’interdire, il est possible de l’optimiser.Il n’est, par exemple, pas nécessaire qu’une vidéo fasse 1080p compte tenu de la taille de la fenêtre et du contexte d’utilisation. De même un générique de 15 ou 20 secondes n’est pas forcément indispensable. Le tout est de savoir se poser les bonnes questions, les alléger et les raccourcir le plus possible.
Réduire les polices d’écriture
C’est un détail mais il a son importance dans la lutte pour la sauvegarde de l’environnement. La multiplication des polices d’écriture est facteur de consommation de données. En se limitant à une ou deux typographies, il est possible que
l’émission de CO2 soit réduite. Réduire les effets de styles et les variantes est une piste intéressante à explorer et à développer.
Par ailleurs, comme tout bon designer le sait, un usage raisonné des polices est l’un des principes de base du web design. Comme le dit
l’adage : « less is more » !
Faire du recyclage
Il est inutile de télécharger de nouvelles images ou vidéos pour chaque nouveau projet. Il serait bien plus écologique de procéder à
du recyclage. Vous pouvez, par exemple, offrir une deuxième vie à une image en utilisant le fichier d’origine avec un filtre CSS. A partir d’un visuel il est possible de créer de multiples variantes : en noir et blanc, en couleur, flouté, etc. Le « green UX » n’en est qu’à ses débuts.
La problématique liée à l’environnement devra être prise de plus en plus en compte par les web designers. Eux aussi doivent prendre leur part dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il en va du bien-être de la planète et des générations futures.