Maintenant que les vacances se terminent, c’est le bon moment pour développer les photographies que vous avez prises pendant vos voyages. D’ailleurs, pour que vos prochains clichés soient encore plus réussis, on vous donne trois conseils indispensables pour aboutir à une belle photo !
La vitesse d’obturation
Situé entre l’objectif et le capteur de tout appareil photo moderne, l’obturateur est un système mécanique qui permet de contrôler l’entrée de lumière dans votre objectif. Exprimée en secondes et en fraction de secondes, la vitesse d’obturation est la durée pendant laquelle la lumière arrive au capteur. Elle permet soit de figer totalement l’action, ou au contraire de retranscrire les mouvements, permettant ainsi de donner une sensation de vitesse aux clichés. Plus le temps de pose est long, plus la lumière a le temps de passer jusqu’à l’objectif.
En fonction de la vitesse d’obturation, l’utilisateur doit également utiliser son diaphragme afin de laisser entrer ou non de la lumière afin d’éviter la surexposition ou les sous-exposition. La vitesse d’obturation a donc un impact direct sur l’ouverture du diaphragme de votre appareil photo. Plus la vitesse d’obturation est courte, plus l’ouverture du diaphragme est grande, ce qui engendre une faible profondeur de champ. À l’inverse, plus l’ouverture est petite, plus la zone de netteté est élevée.
L’ouverture du diaphragme
Le diaphragme est un mécanisme à l’intérieur de l’objectif par lequel passe la lumière pour y être redirigée vers le capteur de l’appareil photo. Celui-ci est tout simplement l’œil de votre appareil. Le diaphragme a le même effet que l’iris, il permet à l’image de s’adapter à la luminosité de l’endroit où vous vous trouvez. Vous pouvez ainsi réduire ou agrandir la taille de l’ouverture de votre diaphragme pour permettre à plus ou moins de lumière d’atteindre le capteur de l’appareil photo.
Plus l’ouverture est grande (chiffre le plus petit), plus la lumière passe et inversement. Ainsi, une petite ouverture de diaphragme permet d’augmenter la profondeur de champ et la zone de netteté. Inversement, une petite ouverture permet d’obtenir un arrière plan flou, souvent utilisé dans la réalisation d’un portrait.
La sensibilité ISO
L’ISO est l’unité de mesure qui permet de contrôler la sensibilité des capteurs numériques à la lumière. Il s’agit tout simplement de l’amplificateur du signal numérique généré sur le capteur. Généralement, sur les appareils photo modernes, la sensibilité ISO s’étale de 50 ISOS à 51 200 ISOS. Plus la sensibilité des ISO est élevée, plus l’appareil photo sera sensible à la lumière et inversement. Pour autant, l’augmentation de la sensibilité des ISO peut avoir un effet négatif sur la qualité de l’image. Elle fait apparaître « le bruit numérique », qui se traduit par un moutonnements de couleurs disgracieuses sur l’image. En gros, plus ce « bruit » est présent, moins les détails de la photographie sont fins. Plus le lieu où vous prenez votre cliché est lumineux, plus les ISO sont bas.
Mais lorsque la lumière du soleil décroît, avec un temps gris ou une pièce peu éclairée l’utilisateur est obligé d’augmenter ses ISO. Le passage d’une sensibilité ISO à l’autre modifiera l’ouverture du diaphragme et la vitesse d’obturation. Le bouton ISO situé sur votre appareil permet de changer la valeur du dit ISO, qui s’adapte en fonction de la lumière, tout en étant la plus basse possible.
Voilà comment réussir ses photographies via ces trois petites étapes. Évidemment, c’est un peu plus complexe en pratique qu’un théorie, et de nombreux détails permettent d’améliorer ses clichés. Chacune de ces étapes nécessite une certaine préparation en amont, avant de prendre une photographie. C’est en jouant avec ces trois phénomènes que les photographes professionnels réalisent leurs clichés. Evidemment, tout ceci peut également être géré par les modes automatiques des appareils photo. Mais c’est quand même moins intéressant non ?