SukeDachi 09 : notre avis après le premier tome !

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Juin 2016, chez Kurokawa était placé sous le signe de Seishi Kishimoto. En effet, c’est le 9 du mois que sortait sa nouvelle série SukeDachi 09 !

 

SukeDachi 09

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Auteur : Seishi Kishimoto

Éditeur : Kurokawa  (Square Enix au Japon)

Date de sortie : 09/06/2016

Nombre de tomes : 5 tomes au Japon, série terminée, 1 en France

Prix : 7,65 €

 

Synopsis :

Véritables incarnations de la loi du Talion dans le Japon féodal, les « Sukedachi », des guerriers d’élites, ont disparu après des siècles de présence… mais les voici de retour au sein d’une organisation gouvernementale pour appliquer leur justice : impitoyable, irrémédiable et définitive ! Bras vengeurs, assassins, mercenaires, anges exterminateurs ou démons… qui sont ces guerriers aux multiples noms ? Face à une société moderne qui semble trop laxiste vis-à-vis de la criminalité, les Sukedachi reviennent pour rétablir un justice radicale qui a fait ses preuves.
Mais où s’arrête la justice et où commence la vengeance ?

 

Après Satan 666, Blazer Drive et Crimson Wolf, Seishi Kishimoto revient pour une nouvelle série, toujours chez Kurokawa. SukeDachi 09 est un titre qui reprend un mesure de l’époque féodal japonaise pour la remettre au gout du jour. Les mots qui peuvent le plus faire échos dans ce titres sont crimes, vengeance et exécution !

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Durant l’ère Meiji, une loi dite « de Réparations » permettait aux familles de victimes de faire appel à ces guerriers spécialement entraînés pour laver l’affront subit par leurs proches assassinés. Les assassins endossaient alors la peine des familles et exécutaient les criminels de la manière dont ils avaient péché. Dans ce manga, on reprend ce même principe à cause d’une baisse de la natalité et une hausse de la criminalité. Le Japon en crise décide réhabiliter cette ancienne loi pour dissuader un maximum les criminels potentiels. Si un membre de votre famille a été assassiné vous pouvez utiliser cette mesure pour que le criminel subisse la même mort. Vous aurez donc affaire aux SukeDachi, ces neufs membres d’une unité spéciale chargée d’appliquer la sentence à votre place. Une fois attrapé et jugé, le criminel est enfermé dans une ville désaffectée avec un SukeDachi. Les deux personnes se font face pour un duel à mort. Si le criminel tue le SukeDachi, il bénéficiera d’une mort douce (exécution chimique) après 3 ans d’emprisonnement. Le SukeDachi a lui l’obligation durant l’affrontement de faire subir le même traitement au criminel que celui qu’il avait réalisé sur la victime. Via un système de réalité virtuelle, le proche de la victime qui a demandé justice va devoir vivre la scène du point de vue du SukeDachi allant jusqu’à ressentir les même sensations que lui.

 

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Notre récit se concentrera sur Yuji Yamagishi, un homme dans la vingtaine et qui est le septième membre de la SukeDachi. Comme ses confrères, il a subit un traumatisme avant d’intégrer cette unité, ce qui est le pré-requis principal pour occuper ce poste. Si ce volume suit dans un premier temps quelques unes de ses exécution, nous rencontrerons les autres membres de son unités. Cette équipe particulièrement hétérogène a tout de même quelques point commun, comme la volonté de vouloir rendre justice. Ils ont chacun un domaine de prédilection et lorsqu’on leur assigne une mission, ils rendent tous visite au proche qui veux bénéficier de la loi « de réparations », afin de connaitre les circonstances de la mort de la victime et ainsi déterminer le SukeDachi le plus apte à mener à terme l’exécution. 

 

 

Seishi Kishimoto nous offre une oeuvre assez particulièrement sombre. Les SukeDachi font office de mercenaires de la mort perpétrant des crimes horribles sous la bannière de la justice. Dans une société ou l’on tend vers un assouplissement des condamnations, elle fait réfléchir, sur la notion de justice et de vengeance. Le système de la loi de réparations pourrait-il être acceptable aujourd’hui ? En lisant Sukedachi 09, son auteur prône (tout du moins pour l’instant) une proverbe vieux comme le monde œil pour œil, dent pour dent. Si cette vengeance permet une certaine satisfaction auprès des proches des victimes ne plonge-t-elle pas les exécuteurs dans une abysse ? Peuvent-ils vivre normalement avec le poids des âmes qu’ils ont fauché, même au nom de la justice ? Une loi pareille permettrait-elle effectivement de dissuader certains criminels de passer à l’acte ?

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Kurokawa vous donne rendez-vous en septembre pour le second volume !

Pour finir, on vous laisse un extrait du premier tome mis en ligne par Kurokawa !