Dans la série de foot Ao Ashi, Ashito peine à comprendre les bases de son aire de jeux à l’arrière et surtout ne rêve que de revenir devant. Comment faire ses preuves pour partir ? Un ancien ami des sélection devenu un rival haineux pourra-t-il lui fournir ce challenge ou va-t-il encore plus l’enfoncer ?
Recap’ du dernier match
Dans le tome sept d’Ao Ashi, l’entraîneur Fukuda a bouleversé la compréhension de la série aux yeux du lecteur. Quand il l’avait repéré, il avait compris les limites d’Ashito en attaque. Il ne l’avait donc jamais recruté pour être à l’avant. Cependant, craignant un refus, il l’a fait venir et l’a laissé jouer où il voulait. Désormais, il lui a expliqué ses limites et lui a ordonné d’être en défense au poste de latéral gauche. En secret, il veut aussi lui donner une formation complète pour qu’il devient avant-centre, la véritable place qui lui conviendrait pour accéder à la première division. Ashito a eu beaucoup de mal à l’accepter mais désormais il a un double objectif. D’une part, il veut démontrer sa compétence en défense et d’autre part, une fois ce talent reconnu, il veut devenir incontournable pour revenir à un poste offensif. Hélas, ses débuts sont calamiteux car il n’arrive pas à glisser. Il devra pourtant redoubler d’effort alors que la relégation est proche et qu’un ancien ami rejeté chercher sa revanche.
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En effet, Ashito comprend la théorie – suivre l’attaque qui arrive et venir consolider les postes – mais il peine à la mettre en place. Il ne regarde pas assez l’adversaire et n’anticipe pas. Pourtant soutenu par le défenseur aguerri Hana, il a été pitoyable et est en partie responsable de la défaite de son équipe lors d’un entraînement. L’entraîneur adjoint prend acte et ne le sélectionne même plus comme remplaçant. Cependant, Ashito ne se laisse pas abattre. Il décide de regarder intensément les matchs de son idole Kuribayashi pour comprendre le geste technique de la prise d’info. Depuis un mois, il prolonge quotidiennement les entraînements par des exercices pour comprendre cette rotation de la tête permettant d’avoir une vision d’ensemble du terrain. Sa concentration et sa rigueur constante impressionnent le reste du groupe.
Dans le tome huit d’Ao Ashi édité par Mangetsu, la lectrice ou le lecteur comprend que l’équipe B d’Espérion n’est pas dans une meilleure situation qu’Ashito. En un mois, ils viennent d’enchaîner quatre défaites en un mois et basculent dans la zone de relégation. Ao Ashi devient ici un tome plus collectif car on découvre les différentes réactions des joueurs d’Espérion face à la défaite en particulier la crise que traverse l’avant-centre Soichirô Tachibana. En multipliant les cases anciennes, le dessinateur Yûgo Kobayashi nous montre le stress d’un joueur incapable de marquer. Ashito et Eisaku retrouve également d’anciens joueurs croisés lors des sélections. L’un d’entre eux, Kaneda, n’a pas supporté son exclusion d’Espérion et veut se venger en écrasant l’équipe au prochain match.
Si vous ne connaissez rien au ballon rond, le scénariste et dessinateur Yûgo Kobayashi prend toujours le lecteur par la main. Il ajoute des schémas pour comprendre le but de certains exercices. Néanmoins, Ao Ashi n’est pas un manga de foot sur la technique mais un shônen transmettant des valeurs. Le sens du collectif est toujours au centre. D’une part, chaque joueur fait le maximum plus pour le groupe que pour briller. D’autre part, l’équipe B ne se bat pas seulement pour elle mais pour soutenir l’équipe A : si elle descend dans la ligue inférieure, l’équipe A manquerait de remplaçant de bons niveaux ? Chacun doit donner le meilleur pour ne pas être déshonoré. Soichirô Tachibana refuse de revenir sans son quartier tant qu’il n’est pas devenu un excellent joueur à l’Espérion
Ce huitième tome d’Ao Ashi est à nouveau plein de rebondissements. D’un point de vue personnel, Ashito a compris une nouvelle partie du jeu et progresse en défense. De plus, un twist final le lui offre une opportunité inédite. Vivement la dernière journée de championnat dans le tome neuf à venir.
Vous pouvez retrouver sur ces liens les chroniques des tomes précédents : le six et le sept.