L’univers de Stephen King adapté au cinéma

0
851

De Brian De Palma à Stanley Kubrick en passant par David Cronenberg ou John Carpenter… La tentation de retranscrire visuellement les précieuse phrases du maître de l’horreur a toujours été forte.  Cette année, ce sont deux films inspirés de la bibliographie de Stephen King qui sont attendu par ses fans. Nous avons décidé de revenir sur les adaptations filmiques de l’écrivain qui ont marqué le septième art.

Ca

C’est Brian De Palma qui inaugure cette longue lignée de film avec Carrie au bal du diable, en 1976. Quoi de mieux pour conquérir le cinéma que le premier livre publié par Stephen King. Le film met en scène, entre autres, l’actrice Sissy Spacek qui avait auparavant brillé au côté de Martin Sheen dans La Balade sauvage. On retrouve aussi John Travolta, une année avant qu’il ne devienne la légende du 2001 dans La fièvre du samedi soir. Le film de De Palma remporte un grand succès et est nommé aux oscars pour le prix de la meilleure actrice et le meilleur second rôle féminin, c’est donc une bonne insertion pour l’empire de King.

4 ans plus tard la hache, de Jack Torrance déchire la toile de nos salles obscures avec Shining, offert par Stanley Kubrick. Bien qu’il s’écarte énormément du livre, cette œuvre a su marquer les esprits tant par la perfection des plans que par ses scènes mémorables, comme celle des jumelles inspirée de la photographie du film Identical twins.

Shining

C’est au tour de John Carpenter, un an après The Thing, de revenir au volant de Christine. Ce film rencontre un succès moins flagrant que ses deux prédécesseurs, mais utilise tout de même des techniques intéressantes comme la personnification de la voiture avec la présence de plans subjectifs. En 1983, David Cronenberg réalise Dead zone avec comme acteur principal Christopher Walken. L’adaptation connaît un franc succès, le réalisateur de La mouche ayant su adapter ce film le plus fidèlement possible.

Nous avons ensuite pu découvrir une autre facette du maître de l’horreur avec l’adaptation de sa nouvelle Le Corps. On y retrouve 4 amis qui se lancent dans une odyssée à travers l’Oregon, afin de trouver le corps sans vie d’un enfant et de prévenir la presse. Malgré son fond macabre Stand by me (qui tient son nom de la musique éponyme du chanteur Ben E. King) est une histoire touchante sur l’amitié et l’enfance et ce nouveau style marche très bien. Le film est même placé 70ème sur la liste des « 500 meilleurs films de tous les temps » du magazine Empire.

Stand by me

Ce n’était qu’une petite partie de toutes les œuvres de Stephen King adaptées en film, puisqu’on en compte un peu plus de 80. Il y a bien sûr aussi le très bon La ligne Verte, l’émouvant Les évadés ou encore le psychotique Misery … Nous attendons désormais La Tour sombre qui arrivera le 9 août prochain dans les salles françaises. Le projet est complexe, car c’est un univers très particulier qu’a réussi à créer l’écrivain au cours de ces 8 volumes. Il faudra donc être très méticuleux afin de ne pas froisser les fans. Quant à la sortie de Ça le 20 septembre, celle-ci prend moins de risques puisque ce roman a déjà été adapté en téléfilm faute de moyens. Il aura quand même réussi à marquer les esprits par son effrayant clown.

Vous pouvez d’ores et déjà entamer votre immersion dans l’univers de La tour sombre, ou frissonner devant le clown horrifique de Ça en regardant les bandes annonces de ces films.

Bande-annonce La Tour Sombre

https://www.youtube.com/watch?v=QjtedHtXoTw

Bande-annonce ça