Luca : un Pixar inégal mais qui ne démérite pas !

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Réalisé par Enrico Casarosa, Luca est le dernier né des studios Pixar. Initialement prévu pour les salles de cinéma, les studios Disney ont préféré sortir l’œuvre sur leur plateforme de streaming dès ce vendredi 18 juin. Ce 24ème opus des studios Pixar prend place dans une petite ville italienne près de la mer. L’histoire suit le destin de Luca, un monstre marin qui désire découvrir le monde des humains. Avec Luca, Enrico Casarosa signe son tout premier long-métrage, mais ce dernier est dans l’équipe Pixar depuis des années. Il s’est notamment occupé des story-boards de Ratatouille, Coco ou encore Toy Story 4 et a même réalisé le court-métrage La Luna.  

Luca : un début timide

Soyons clair dès le départ, Luca est loin d’être le meilleur film des studios Pixar. C’est peut-être même l’un de leur moins réussi (si on met la saga Cars de côté). Enrico Casarosa signe une aventure assez classique, qui reprend les thématiques communes au genre, à savoir l’acceptation de soi et de l’autre, le dépassement de soi, la découverte, l’apologie du voyage et de la curiosité. Encore une fois, les studios Pixar nous servent la recette classique de « ne pas avoir peur du monde et de l’affronter » !

Luca : un Pixar inégal mais qui ne démérite pas !

Ainsi, la première partie de Luca est assez décevante. Le cinéaste propose une approche assez enfantine, à l’humour souvent étonnement bas de gamme. Les émotions, éléments forts des productions Pixar, sont inexistantes. De même, le film souffre d’un antagoniste trop faible, et trop caricatural pour inquiéter. Et puis le concept rappelle quand même vachement La Forme de l’Eau… Bref, une première moitié de film très en dessous de la qualité habituelle du studio.

Le film décolle dans sa seconde partie

Heureusement pour les fans de l’univers Pixar, le film décolle pour sa deuxième moitié. Après des débuts timides, Luca trouve son tempo, son ton et son rythme. Le long-métrage parvient davantage à convaincre. Les personnages gagnent en efficacité et en intérêt, et les ressorts émotionnels se réveillent enfin. La sensibilité propre à Pixar gagne en efficacité et en justesse.

Luca : un Pixar inégal mais qui ne démérite pas !

Et alors qu’on pensait être devant un mauvais Pixar, Enrico Casarosa a un élan de créativité, et comme toujours, le public est conquis. Alors qu’on pensait résister pour une fois à la puissance de Pixar, la fin touchante, propre au studio, fait mouche, et arrachera les larmes habituelles des plus sensibles. Une fois de plus, Pixar touche là où ça fait mal, et propose des adieux proprement déchirants. Ainsi, après des débuts bancals, Luca parvient à transmettre son émotion, et peut ainsi se targuer de faire partie de la famille Pixar !