Après Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, sorti en avril dernier, Martin Bourboulon est déjà de retour derrière la caméra pour mettre en scène le deuxième volet de la saga : Les Trois Mousquetaire : Milady. Adaptés du roman d’Alexandre Dumas, les films de Martin Bourboulon (Papa ou Maman, Eiffel) ont pour but de dépoussiérer la licence, pour proposer une relecture moderne et musclée du mythe.
Milady : une suite plus réussie que le premier volet
Sorti en avril 2023, le premier volet de Les Trois Mousquetaires a rencontré un certain succès. Premier volet d’une saga emmenée par François Civil, Vincent Cassel, Pio Marmaï, Eva Green ou encore Romain Duris (pour ne citer qu’eux), Les Trois Mousquetaire : D’Artagnan avait reçu des critiques majoritairement positives. Le long-métrage comptabilise en effet une moyenne de 3.7/5 de la presse et de 4/5 des spectateurs sur AlloCiné.
En un peu plus de six mois, Martin Bourboulon est déjà de retour dans cet univers de capes et d’épées pour mettre en scène la suite de son dernier film – Les Trois Mousquetaires : Milady. Un deuxième volet qui se concentre donc davantage sur le personnage interprété par Eva Green. Contre toute attente, cette suite est plus réussie que le premier volet de la saga. Martin Bourboulon calme un peu sa réalisation épileptique, pour se concentrer davantage sur son récit. Ici, moins d’action foutraque, pour plus de développement des personnages, des situations et de son intrigue globale. Et franchement, ça fait du bien. D’Artagnan prend moins de place que dans le premier chapitre, ce qui permet au cinéaste de développer davantage ses autres personnages, notamment les trois autres mousquetaires, qui étaient relégués comme des personnages secondaires dans le premier volet. Enfin, les séquences d’action sont plus fluides, mieux maitrisées, esthétiquement plus abouties, et surtout moins présentes, moins redondantes, moins importantes. Ce qui donne plus de place, plus d’intérêt au récit et à l’intrigue qui se contextualisent également plus nettement dans cette suite.
Un divertissement honnête et efficace
Ainsi, ce deuxième épisode est largement mieux maitrisé que son prédécesseur. Plus posé, mieux écrit, plus intelligent, Martin Bourboulon prend davantage son temps, et c’est une bonne chose. C’est un film plus aéré que le précédent, plus abouti aussi, qui pense mieux l’utilité de ses personnages. Eva Green est impériale dans le rôle de Milady, femme fatale dangereuse, qui sied parfaitement à la comédienne habituée à ce type de personnages (Casino Royale, 300 – La Naissance d’un Empire).
Evidemment, la grosse surprise de ce Les Trois Mousquetaires : Milady, c’est la révélation d’un troisième volet en préparation. Surprise, Martin Bourboulon a étalé le récit d’Alexandre Dumas sur trois films. Une idée loin d’être stupide tant le roman de Dumas est généreux.
Franchement plus réussie cette suite de #LesTroisMousquetaires
Un deuxième opus mieux écrit, aux enjeux dramatiques plus impactant, plus profonds, qui laisse plus de place à ses personnages secondaires.
Visuellement c’est également un peu plus propre ⚔️@pathefrance pic.twitter.com/Q64CofnAdW
— Aubin Bouillé (@7emeCritique) November 24, 2023