La Planète des singes (4/4) (la seconde série de films)

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La Planète des singes – L’Affrontement (2014) – « Les singes ne tuent pas les singes »

Une grippe simienne a decimé la majeure partie de la population mondiale. Des singes vivent en autarcie jusqu’à l’irruption d’humains.

Le manichéisme qui était de rigueur dans le premier volet avec les macaques angéliques d’un côté et les humains machiavéliques de l’autre, est, ici, nuancé par le personnage de Koba qui signifie que quelle que soit l’espèce, il y aura toujours des salauds. Le métrage allie somptueusement un scénario fort industrieux, performance technologique et des héros captivants. Les dialogues recèlent de pépites misanthropiques. Bref, un blockbuster divertissant qui a un sens profond.
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La Planète des singes – Suprématie (2017) – « Ape-Pocalypse Now »

César est retenu captif dans une base militaire.

Je ne le répéterai jamais assez, mais les effets spéciaux concernant les singes sont très impressionnants par leur réalisme ; il est fort perturbant et paradoxal de voir autant de mansuétude et de sentiments à travers leurs yeux. Amalgame astucieux de l’Ancien Testament et des camps de concentration, le scénario est des plus fins car on y perçoit la bestialité des hommes et l’humanité des macaques. Les hommages sont pléthoriques à Full Metal Jacket (avec les inscriptions sur les casques), mais aussi à l’original (les primates sur des chevaux sur une plage et le personnage mutique de Nova). « Méchant singe » amène d’innombrables réactions et situations comiques. La photographie crépusculaire et caligineuse est somptueuse. Avec ce troisième opus, La planète des singes certifie aisément être la meilleure franchise de ces dernières années.
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La Planète des singes – Le Nouveau Royaume – « Est-ce que les humains et les singes peuvent vivre ensemble ? »

Des années après le règne de César, Noa abouche une humaine exceptionnelle, elle est dotée de la parole que normalement ceux-ci avaient oubliée.

Pas de doute, la franchise culte relancée en 2011 s’égare irrémédiablement. Finie la métaphore des volets précédents, place à l’action et à la vacuité inhérente. Une déception surtout au vu de ses trois sensationnels prédécesseurs. Le rythme est tellement en dents de scie que le film en paraît interminable car cela s’étale inutilement sur deux heures trente pour le peu que ça a à narrer. Même s’il tente de jouer sur la nostalgie (la scène de la chasse aux hommes, les plans sur la plage et la réutilisation de la BO originale de Jerry Goldsmith), cela ne fonctionne tout simplement pas. Néanmoins, il raconte quelque chose d’intéressant sur le dévoiement des mythes et que peu importe l’espèce dominante, les erreurs tyranniques s’itèreront. Bref, un spectacle magnifique, mais très vain.