Pour la sortie de Spider-Man : Homecoming, JustFocus a rencontré Jon Watts, le réalisateur du film, et les acteurs Tom Holland et Zendaya. Découvrez les détails et les secrets du tournage en exclusivité.
Tom Holland, dans le rôle de Spider-Man
JustFocus : De la même façon que Spider-Man a du mal à jongler entre sa vie de super-héros et sa vie d’adolescent, avez-vous le temps de profiter d’une vie « normale » malgré votre carrière d’acteur ?
Tom Holland : Je suis très chanceux de profiter de ma vie normale dans des circonstances qui ne le sont pas du tout. Je me suis toujours fait de supers amis et j’ai rencontré des acteurs fantastiques avec qui j’ai eu la chance de travailler.
JF : Dans le film, Peter Parker semble être heureux et ébahi comme un enfant à Disney Land, avez-vous eu cette même impression en arrivant sur le tournage ?
T.H. : Je me suis senti à Disney Land jusqu’à ce que je mette un string ! Plus sérieusement, c’est le reflet de ma vie : j’ai grandi à Kingston, j’ai eu une enfance normale, ma vie n’est pas aussi dingue que Peter Parker mais j’ai eu cette chance d’être passionné par cet univers et ce film.
JF : Vous incarnez Spider-Man après Tobey Maguire et Andrew Garfield, qu’est-ce qui vous distingue de ces acteurs pour ce rôle ?
T.H. : La différence majeure est que je suis plus jeune. On a vu le millionnaire, le soldat, le scientifique mais c’est la première fois qu’on voit le gamin de 15 ans à qui on donne des supers-pouvoirs. L’autre différence est dans le titre, Homecoming. Peter Parker rentre chez ses parents après ses vacances et c’est aussi Spider-Man qui rentre chez Marvel et il a pour la première fois un but : devenir un Avenger. J’ai adoré cela et j’ai vraiment hâte que les fans découvrent cette partie de Spider-Man.
JF : Est-ce que, selon vous, Spider-Man va un jour, lorsqu’il vieillira, prendre des responsabilités, se marier, trouver un emploi ?
Jon Bernthal : Oui, cela serait bien.
T.H. : Non, je veux commander des pizzas !
J.B. : Le passage de Peter Parker par le lycée, c’est l’histoire de son évolution, c’est l’occasion de prendre le temps de le rencontrer et de le voir grandir comme dans les comics. Il fait des erreurs et on doit se dire que ce n’est pas grave. C’est cela grandir.
T.H. : L’adolescence c’est la partie la plus intéressante. C’est particulier de voir de telles responsabilités sur les épaules d’un gamin de 15 ans.
JF : Qu’est ce que ça vous fait d’être le Spider-Man jeune, moderne et drôle ?
T.H. : Jeune, moderne et drôle ? Merci beaucoup ! Vous savez, je viens de gagner le record du monde du plus jeune super-héros de Marvel, j’ai du poser avec mon prix. C‘est un privilège pour moi car je suis un fan de ces films. Je me souviens être allé voir Iron Man au cinéma, et maintenant, Robert Downey Jr est mon collège, c’est dingue. La partie moderne est très intéressante, comme le fait que Spider-Man se filme pour YouTube. C’est ce que tous les gamins font maintenant, on vit à travers nos téléphones – moi le premier – j’aimerais que ce ne soit pas le cas mais quand quelque chose arrive, tout le monde prend de vidéos. Cela montre que Spider-Man est entré dans un âge moderne. Et pour le côté drôle, je pense que je suis aussi drôle que lui tout simplement !
Zendaya, dans le rôle de Michelle
Vous menez des combats féministes pour l’éducation des femmes entre autres, Michelle Obama vous a par exemple demandé de participer à des émissions. Votre personnage dans le film est un personnage qui est passionnée, qui adore se plonger dans les livres. Est-ce important pour vous le choix de ce rôle par rapport à vos convictions ?
Michelle est une féministe très puissante. Même si elle ne vient que de temps en temps, elle ne parle pas souvent mais tout ce qu’elle dit est très puissant. Elle est surement plus intelligente que les autres et elle ne sait pas comment créer des liens sociaux et arrive toujours à des moments étranges. Elle n’a pas d’amis mais rêve d’être amie avec Peter. Dès qu’elle essaie de dire ce qu’elle pense, on ne la comprend pas car elle est très complexe. On ne sait pas ce qu’il se passe dans sa tête et quand vous le comprenez, c’est très confus .Je me souviens du premier meeting avec Jon Bernthal, nous avons choisi chaque livre, chaque poème, chaque T-shirt : tout ce qu’elle porte, tout ce qu’elle dit et tout ce qu’elle fait a un sens.
Jon Watts, réalisateur de Spider-Man : Homecoming
JF : Comment aborder la création du 6ème Spider Man en quelques années ?
Jon Watts : Le secret est de ne pas penser à ce qui a déjà été fait pour donner une impression de nouveau. Deux choses sont signes de renouveau : Tom Holland qui est jeune et, pour la première fois, Spider-Man est un des nombreux super-héros Marvel. C’est la perspective de l’origine de Spider-Man : être le jeune super-héros qui appartient aux Avengers.
JF : Que reste-il de l’influence de Breakfast Club dont vous parliez beaucoup au début de la production? Est-ce qu’on peut imaginer que Spider-Man : Homecoming sera le Breakfast Club des générations 2000 ?
J.W. : J’ai été très inspiré par John Hughes et ses personnages. Il y a une honnêteté dans leur façon de s’exprimer, même s’ils sont encore à l’école ou à la fac. Je souhaitais faire un film sur ce rite de passage. C’est comme ça qu’est arrivé Spider-Man, je me suis inspiré de cette honnêteté.
JF : Comment faites-vous pour vous distinguer de ce qui a été fait par Sam Raimi et Marc Webb ?
T.W. : Pour moi c’est un univers très différent, un changement fondamental car le héros est très jeune, plus dingue. Tom est capable de jouer un gamin de 15 ans très facilement. Je voulais capter son excitation, ses peurs face à ce monde, la façon dont il gère le bien et le mal à cet âge.