Vous souvenez-vous des « livres dont vous étiez le héros » ? « Hardcore Henry » y ressemble à s’y méprendre. Bien sûr, ce film réalisé par l’acteur Ilya Naishuller est plus trash que ces romans épiques où vous décidiez de votre propre destin. Mais il y a quand même un point commun entre ces deux œuvres : VOUS, votre rôle, votre âme, vos choix, avec tous les points d’interrogation que cela suscite.
Pour un film d’action, le procédé de tournage est révolutionnaire. Faisons un petit retour en arrière : Ilya Naishuller décide de réaliser un clip, intitulé « Bad Motherfucker » (on vous épargne la traduction). Le résultat plaît au jeune homme, et il décide d’en faire un film d’action. Les jeux vidéos raffolent de ce genre que l’on nomme le FPS (First-person shooter), tels « Max Pain » ou encore « Grand Theft Auto ». Le projet, prêt dans la tête d’Ilya Naishuller, est présenté au festival international du film de Toronto. Les productions Lionsgate, Universal (qu’on ne présente plus) et STX Entertainment se l’arrachent à prix d’or. Ilya Naishuller décide de contracter avec STX pour la coquette somme de 10 millions de dollars.
Nous avons volontairement mis l’accent sur le procédé cinématographique innovant de ce film, dont le scénario est vu et revu. Henry, le personnage principal, est sur le point de mourir. Heureusement, il est ramené à la vie par sa femme. Le hic, c’est qu’Henry est devenu un cyborg (oui, comme dans Dragon Ball Z). Un tyran aux pouvoirs télékinétiques, Akan, va enlever sa femme. Henry va devoir se mettre à sa recherche, en affrontant notamment des milliers de mercenaires…
Découvrez l’affiche réalisée par l’artiste Cesar Moreno.
Découvrez la critique du film Hardcore Henry.
Le film sera en salles le 13 avril.