La Plateforme – « Il existe trois catégories de gens. Ceux d’en haut, ceux d’en bas et ceux qui tombent »
Une plateforme descend dans une prison verticale chargée de victuailles, mais en insuffisance pour les étages inférieurs.
Mû par une idéologie foncièrement anticapitaliste, le métrage possède un concept fort puissant et original. La métaphore du cannibalisme pour notre modèle politique et de la lutte des classes (ceux d’en haut mangent à satiété tandis que ceux d’en bas n’ont plus qu’à se délecter de leur compagnon de cellule) est très astucieuse. Le message sur la solidarité est applicable à la réalité, si nos entreprises ne pillaient pas les ressources inconsciemment, mais faisaient une répartition équitable, il n’y aurait certainement plus de faim dans le monde car il y a de la nourriture en portions congrues, mais encore faudrait-il se rationner, nonobstant notre individualisme. Le héros, ersatz hispanique d’Arnaud Tsamère, est le seul paradigme d’humanisme. Bref, une œuvre profondément sagace.
La Plateforme 2 – « Nous sommes tous prisonniers de nous-mêmes, et ça, impossible d’y échapper »
Je veux ma pizza
Une loi émerge dans la prison verticale où descend de la becquetance sur une plateforme.
Déjà, je suis très friand du concept astucieux. Le métrage possède, à l’instar du premier film, une sagacité remarquable. L’œuvre nous prodigue, une fois encore, une leçon spirituelle en alléguant que si chacun se contentait de déguster son seul repas, il n’y aurait aucun souci, mais il y aura toujours des factieux pour prouver que ce n’est pas une corne d’abondance. Les critiques professionnels comme amateurs élaborées par des misanthropes ont généralement abhorré, personnellement, je lui trouve exactement les mêmes qualités qu’à son prédécesseur.