Le 3 juin, une cinquantaine d’éditeurs de DVD, Blu-ray et Ultra HD se sont réunis. Afin de lancer un appel à l’aide, et à la prise de conscience sur la difficulté de leur situation actuelle.
Après une période pleine de tourments dûs au COVID-19, la France a commencé depuis quelques semaines son déconfinement progressif. On sait que les salles de cinéma ré-ouvriront plus tôt que prévu. Mais, l’industrie du septième art, ne s’en sortira pas forcément indemne. Et les éditeurs vidéo ne dérogent pas à la règle et pourraient même faire parti des victimes les plus impactées.
Voilà pourquoi, une grande partie de ces éditeurs demandent notre attention. Par exemple Jokers films qui a sorti récemment un superbe coffret collector du film Parasite. Mais aussi, Studio Canal, Diaphana ou encore Wild side.
En grosse lettres, ils rappellent :
« Hier, aujourd’hui et demain, la vidéo physique est capitale dans la galaxie du cinéma et dans la diffusion de la culture en générale ».
Et le but n’est pas de diviser ou de dénigrer les autres médiums qui participent à la diffusion des films. Ici, les plateformes de SVOD/VOD ou encore la télévision. Le message est clair : tous ces supports doivent coexister en harmonie.
Avant de rappeler l’importance du physique, pour ne pas le sous-estimer :
« Car même à l’heure du tout-numérique, la vidéo physique conserve de très forts atouts : elle propose de beaux objets, durables, transmissibles et qui répondent à une envie unique […] L’édition vidéo initie au cinéma avec ses fameux suppléments, qui offrent une place unique à des documents rares permettant d’approfondir la découverte d’une œuvre, que l’on soit néophyte ou initié […] participe de la démocratisation de la culture […] innove au service des créateurs. L’Ultra HD 4K est aujourd’hui le meilleur support – et de loin – de restitution des films cinéma […] ».
Seulement, c’est un fait le support physique aura bien du mal à se relever de cette période inédite. Et cela risque de toucher toute la chaîne impliquée dans la fabrication et la distribution de ceux-ci. Voilà pourquoi l’aide des pouvoirs publics est essentielle à leur survie.
« Nous demandons aux pouvoirs publics un plan de sauvegarde avec la création d’un budget spécifique de sauvegarde pour la culture, incluant notamment l’univers de la vidéo physique, en plus des exploitants, des distributeurs ou des producteurs […] En plus d’un plan de sauvegarde, un plan de relance doit parallèlement être mis en route, avec des actions nationales à mener sur la vidéo par tous ses acteurs […] ».
Si vous voulez approfondir, vous pouvez lire l’intégralité du communiqué ici.