The Flash – « N’oublie pas les tomates »
Flash a recours à sa vitesse pour remonter le temps et sauver sa mère. Il crée alors un futur parallèle où Zod vient aussi mais dans un monde sans Superman pour le vaincre.
Malgré la durée conséquente (2h24), l’ennui ne se fait jamais ressentir. Paradoxe temporel et multivers devraient faire de ce métrage quelque chose de capillotracté mais Andy Muschietti parvient à rendre tout cela d’une incroyable limpidité. The Flash favorise le développement des fêlures de ses personnages principaux plutôt que des pyrotechnies hautement pimpantes. En plus, c’est toujours moins soporifique que The Batman avec un héros pourtant davantage populaire et moins méconnu. Néanmoins, le Batman de Michael Keaton est dépourvu de la complexité des films de Tim Burton.
Asteroid City – « On ne peut pas se réveiller si on ne s’endort pas »
Un reporter de guerre promenant les cendres de sa récemment défunte épouse dans un Tupperware participe à un docte concours d’astronomie avec ses enfants.
Tout d’abord, il faudrait remercier Wes Anderson de remplir les quotas de stars montant les marches à Cannes, privilégiant la quantité à leur temps d’écran. Le métrage est réellement dépourvu d’enjeux et de narration, ne laissant que de la vacuité. Néanmoins, Asteroid City semble avoir quelque chose à dire sur la facticité du monde du théâtre et des acteurs en général et l’esthétique du réalisateur est toujours irréprochable.
Sage-Homme – « On peut dire “le“ ou ”la“ sage-femme »
Léopold échoue en médecine, il s’inscrit alors à des cours pour devenir sage-femme.
Tout d’abord, l’œuvre rend un vibrant hommage au supplice que vit chaque femme parturiente et au début de masculinisation d’une profession, inusuel dans tout le panorama du septième art. Nuls stéréotypes sur la pratique de ce métier par un homme ne viennent entacher le film surtout lors des scènes où il apprend à mignoter sur un mannequin pour être un amant émérite ou celle où il évalue la dilatation d’un col utérin ; tout simplement hilarantes. Karin Viard interprète toujours son rôle à la perfection et sans aucune affèterie.