Focus sur Avatar, le dernier maître de l’air

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L’œuvre sérielle animée – « L’eau, la terre, le feu, l’air. Il y a bien longtemps ces quatre nations vivaient ensemble en harmonie »
Saison 1 – « Tu veux faire de la luge-manchot avec moi ? »

Deux membres de la tribu de l’eau retrouvent l’Avatar dans un iceberg. Il était chargé d’assurer l’équilibre entre les peuplades des quatre éléments. Mais, profitant de son absence, la nation du feu a déclaré la guerre.

Premièrement, c’est un dessin animé qui pourra même captiver les adultes, qui ne prenne pas nos mistons pour des pompes à finance. Un propos manichéen que viennent nuancer les personnages : les maîtres du feu ne sont pas tous des antagonistes, notamment le prince exilé, qui pourrait s’avérer plus intéressant que de prime abord et, ceux de l’eau ne sont pas tous si angéliques. Sokka est tout simplement désopilant. Néanmoins, la structure des épisodes est excessivement itérative, car il y a l’introduction d’un village et un problème à résoudre à chaque fois.
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L’œuvre cinématographique – « Son bison flotte »

L’Avatar, capable de maîtriser les quatre éléments, doit empêcher la destruction de la Tribu de l’eau par la Nation du Feu.

J’ai été décontenancé par la mièvrerie générale de l’œuvre. De plus, on a nettement l’impression d’assister à une adaptation cinématographique du Bouddhisme pour les nuls. Quant aux personnages, ils sont tous ennuyeux, même Aang qui était pourtant fort cocasse dans la série animée ; Katara qui était la figure maternelle par excellence, est ici agaçante ; Sokka, qui était pourtant truculent, est ici pénible ; habituellement j’apprécie plutôt Dev Patel, mais dans ce métrage, il a terriblement l’air d’un freluquet indien ; Iroh est pompeux et excessivement guindé. Il y en a des tonnes des points négatifs par exemple : le sacrifice de Yue est juste insignifiant, l’idée de réaliser un métrage sur un récit implexe qui nécessite plusieurs heures de développement est inepte, l’ajout d’une dimension spirituelle qui n’apporte rien, l’inutilité de Momo, la carence en humour qui est un des atouts du feuilleton et si je n’avais pas visionné la saison au préalable, je ne suis pas certain que j’aurais compris quelque chose à cet infâme gloubi-boulga d’épisodes. Néanmoins, les effets spéciaux sont sensationnels lors des trop rares scènes de maîtrise.
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L’œuvre sérielle live – « Le feu ne doit pas dominer les autres éléments »
Saison 1 – « Comment tu peux manger de la viande de phoque séchée ? »

Cette adaptation m’a franchement réjoui et cela pour plusieurs raisons : elle est extrêmement fidèle à la série animée ; les producteurs ont compris que Zuko était un personnage quintessentiel en lui offrant une profusion de flashbacks ; contrairement au métrage, elle n’est pas avare en scènes de maîtrises ; les interactions avec les anciens Avatars sont savoureuses et pléthoriques ; la relation entre Iroh et son neveu est excellemment exploitée et le sacrifice de Yue est enfin sublimé. Néanmoins, cette version n’est pas très cocasse.