Le Crime de l’Orient-Express – Train faste
Un meurtre a lieu dans un transport ferroviaire. Hercule Poirot mène l’enquête parmi les pérégrins.
Il faudrait, tout d’abord, clamer la magnificence et la fastuosité du train en lui-même et des massifs montagneux enneigés. Si l’on a déjà lu et que l’on connaît déjà la fin, quel est l’intérêt du film ? Eh bien, pour commencer la prestation de Kenneth Branagh qui tout en étant aussi derrière la caméra réussit à convaincre en enquêteur belge. Le réalisateur privilégie le hors-champ et le non-dit pour distiller la paranoïa de l’intrigue. Étant personnellement vierge de toute lecture, j’ai trouvé le twist révélé à la fin étonnant.
Mort sur le Nil – Kenneth Branagh, fan inconditionnel
Un assassinat survient à bord d’une croisière cossue, ce qui contraint l’enquêteur à mettre fin à son repos.
Il n’y a aucune incertitude sur le fait que Kenneth Branagh raffole de l’œuvre d’Agatha Christie. On a plus qu’à se laisser conquérir par le fleuve pour vivre un grand classique de la littérature policière qui égare délicieusement. Moins réussie que sa précédente adaptation, on n’échappe malheureusement pas à une certaine exubérance dans la mise en scène à coups de travellings insistants et quelque peu indigestes affublé de moches pyramides numériques.
Mystère à Venise – « Quand on réveille un ours, faut pas se plaindre de le voir danser »
Hercule Poirot reprend du service en assistant à une séance de spiritisme.
L’œuvre est ingénieusement fantastique, voire horrifique. Kenneth Branagh organise un whodunit vénitien paré de frissons et d’au-delà. Des trois films Hercule Poirot de ce metteur en scène, c’est le plus passionnant, car il amalgame subtilement les genres : épouvante et enquête. C’est une sagace confrontation entre la raison et l’irrationalité. L’acteur-réalisateur à la moustache affriolante est impeccable.