Critiques de Killers of the Flower Moon, Hunger Games – La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur et Simple comme Sylvain

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Killers of the Flower Moon – « On condamne plus facilement pour un chien battu qu’un Indien tué »

Les Indiens de la tribu Osage sont devenus nantis grâce au pétrole découvert sur leurs terres. Ils sont assassinés un par un inexplicablement, le FBI mène l’enquête.

Pour une fois que la population autochtone vivait son rêve états-unien, même si au détriment de leurs coutumes et leur langue, il aura fallu qu’un abject bonhomme les décime à cause du racisme génocidaire des pionniers et la cupidité occidentale. La photographie et les paysages verdoyants sont splendides. Néanmoins, les personnages sont trop benêts dans leur comportement : le tueur se débarrasse des Amérindiens à cause d’une simple manipulation et Molly lui pardonne pour le meurtre de ses sœurs ; et heureusement que je l’ai visionné chez moi pour effectuer un entracte tant sa durée de trois heures vingt-six est cyclopéenne ou sinon ça aurait pu s’avérer un supplice. Bref, c’est un grand film, mais excessivement long.
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Hunger Games – La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur – « Vous savez tous que j’ai arrêté de boire à douze ans »

Les circonstances précurseuses de l’avènement du président Snow, lorsqu’il était jeune et idéaliste, juste avant d’être despotique. Il doit environner Lucy Gray, une participante des dixièmes Hunger Games (épreuve où l’on doit s’entretuer).

Le métrage est pourvu d’une durée dantesque de deux heures trente-huit qui se déroule presque imperceptiblement. Rachel Zegler possède une aura comparable à celle de Jennifer Lawrence aux balbutiements de la franchise. Tom Blyth incarne merveilleusement les ambivalentes caractéristiques de son personnage. Bref, un excellent préquel qui même dépourvu de l’héroïne phare de la saga demeure flamboyant.
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Simple comme Sylvain – « On se crache dans la bouche »

Une épouse est barbée par sa vie maritale, elle trouve de la passion en étant infidèle.

Rien de fort original dans le résumé, la singularité du métrage serait plutôt à chercher dans les dialogues fins (même si la réplique sélectionnée n’est pas représentative) contenant, il est vrai, des logogriphes québécois inintelligibles. Les extraits de ses cours sont didactiques et intéressants même si la myriade de philosophes ne pourront jamais définir l’amour. L’œuvre semble pasticher le cinéma et les marottes de Woody Allen. Néanmoins, encore une comédie qui ne s’assume pas jusqu’au bout en devenant mélancolique.