Critiques de Barbie, Élémentaire et Le dernier voyage du Demeter

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Barbie – « Tu donnes des complexes aux femmes depuis ton invention »

Barbie se met à avoir des pensées anxiogènes et de la cellulite. Suivant des conseils avisés, elle se rend dans le Monde Réel, mais Ken en ramène un concept délétère : le patriarcat.

Si on m’avait dit que j’encenserais un métrage dédié à la célèbre poupée, je ne vous aurais évidemment jamais cru, mais c’est brillamment sagace, délicieusement cynique, un véritable pamphlet envers la marque ainsi que fabuleusement satirique. Greta Gerwig a su garder sa singularité du cinéma indépendant en insufflant de l’extravagance à l’œuvre, elle va au-delà du simple film de commande pour Mattel. Ce n’est pas parce que tout est rose (même le sable) que c’est niais. Quant à Margot Robbie, rien que sa vénusté en fait la personne parfaite pour interpréter ce personnage, alors ne parlons pas de son jeu. Néanmoins, vers sa fin, cette production tire quelque peu en longueur.

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Élémentaire – « Les aquatiques n’hésitent pas à se mouiller »

Dans la ville d’Element City, le feu, l’eau, la terre et l’air coexistent dans un équilibre des plus fragiles et un racisme prononcé. Flam rencontre Flack qui va chambouler son avenir.

Refonte élégante de Roméo et Juliette doublée d’une ode à la tolérance, pamphlet véritable envers le racisme, il délivre un message d’amour universel. Les dialogues est prodigue en jeux de mots ignifiables et aquatiques, mais aussi parfois excessivement mignards. Néanmoins, des variations de cette pièce, on en a déjà vu des tas, ç’aurait été bien d’innover totalement, pas que sur la condition chimique des deux protagonistes.

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Le Dernier voyage du Demeter – « Un bateau sans rats, c’est contre-nature »

Le Demeter appareille depuis la Roumanie. Mais une menace plane sur le navire et elle extermine l’équipage petit à petit.

Dans les méandres d’un roman foisonnant, Dracula en l’occurrence, fort de ses six cents pages, il se focalise sur un voyage anecdotique relaté par celui-ci. L’acteur espagnol Javier Botet souffrant du syndrome de Marfan, qui comprend des doigts outrageusement allongés, interprète un prince des ténèbres banal. De par son aspect uniquement monstrueux, le vampire perd toute sa duplicité. Néanmoins, le métrage prend à bras le corps certains combats modernes comme le racisme.