Critique « THE WAVE » de Roar Uthaug

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Inspiré d’une histoire vraie, The Wave est un film norvégien dramatique qui aborde le danger d’une montagne norvégienne située dans une zone de fortes activités sismiques. Par ailleurs, il s’agit du premier film-catastrophe scandinave réalisé par Roar Uthaug en 2015, année où la carrière du cinéaste a pris un tournant décisif. Son nouveau long-métrage  a été sélectionné pour représenter la Norvège dans la course à l’Oscar du meilleur film étranger.

  • The Wawe se distingue de par ses décors bien ancrés

The Wave est un film-catastrophe qui a pour but d’informer sur la situation dans laquelle se trouve la Norvège, avec plus de 300 flancs de montagnes instables. Chaque année, les failles de 800 mètres de longueur s’éloignent de 15 centimètres. La question qui se pose n’est pas de savoir si cela va arriver mais plutôt quand. En Norvège, de nombreuses villes sont menacées par un risque de tsunami. C’est d’ailleurs ce qu’a essayé de nous transmettre le réalisateur Roar Uthaug dans ce film qui se déroule principalement en Norvège et en Slovaquie. Sans fioritures présentes dans certains blockbusters américain tels que 2012 de Roland Emmerich (Independance Day, White House Down) ou encore The Impossible de Juan Antonio Bayona, ce film aux beaux paysages naturels se démarque grâce à un réalisme saisissant.

 

  • Des acteurs inattendus 

Kristian, incarné par Kristoffer Joner (The Revenant), joue le rôle d’un père prêt à tout pour sauver sa famille. De son côté, sa femme Idun (Ane Dahl Torp) fait de même et apporte au film son caractère fort et déterminé à combattre cette vague destructrice. Tout au long du film, le spectateur est tenu en haleine face à la détresse de ce couple qui tente de sauver leur famille et leur ville. La montagne détient aussi un rôle principal malgré les apparences. En effet, les habitants de la paisible ville norvégienne Geiranger ne s’attendaient pas à avoir aussitôt, l’arrivée de la vague qui était imminente. C’est d’ailleurs elle qui mène la barque dans ce film puisqu’elle instaure un compte à rebours de 10 minutes et impose un rythme dramatique progressif.

  • Des effets spéciaux saisissants

Le monstrueux tsunami, tant attendu tout au long du film, fait son entrée fracassante lors de la partie finale de celui-ci. C’est du haut de ses 80 mètres que la vague dévastatrice fait son entrée, en raison d’un glissement de terrain. La scène est dramatisée par la descente au ralenti de la roche, dans le lac de la petite ville norvégienne nommée Geiranger. Nous assistons alors à une scène en contre-plongée, en plan large, digne d’un film de fin du monde, avec une vague déferlant sur une petite ville et dévorant tout sur son passage. On peut d’ailleurs comparer cette scène à celle présente dans The Impossible de Juan Antonio Bayona (L’Orphelinat) sorti en 2012. Toutefois, dans le long-métrage de Roar Uthaug, l’arrivée de la vague est dramatisée et donc beaucoup plus impressionnante et puissante.

the wave

Après un énorme succès au box-office norvégien en 2015, avec près d’un million d’entrées en salles, ce film-catastrophe sans prétention ni budget phénoménal arrive à captiver le spectateur. Son rythme, favorisant le suspense et l’inquiétude permet une arrivée titanesque de la fascinante vague tant redoutée.

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