Nappily Ever After est l’une des nouvelles sorties Netflix de la semaine. Le film raconte l’histoire de Violet, une jeune femme à la vie parfaite, professionnellement et personnellement. Lorsqu’un accident capillaire arrive, la perfection ne lui suffit plus.
Un scénario lent et sans intérêt
La ligne conductrice du film est l’état capillaire du personnage principal. Ses coupes de cheveux rythment même le film divisé en chapitres. Le film est comme la vie du personnage au début, superficiel. Les personnages ne sont pas intéressants et ne donnent pas envie de s’intéresser à eux. On découvre tout d’abord des personnages superficiels qui ne pensent qu’aux apparences et à atteindre la perfection. Les spectateurs n’arrivent pas forcément à rentrer dans le film et ça peut même devenir dur de le regarder en entier. Les dialogues ne permettent pas de rehausser le rythme du film.
Un jeu plat
Le choix de Sanaa Lathan dans le rôle principal n’a de sens que pour ce que le personnage de Violet représente : sa beauté. Le jeu qu’elle donne est sans saveur. Le spectateur a du mal à avoir de l’empathie pour le personnage alors qu’il est censé souffrir. Il est même possible de ressentir un certain agacement en regardant ce film. Il y a comme une impression de « mal-être bourgeois » qui ressort de tous les personnages. Le seul personnage interessant du film est celui de Zoe. Le spectateur a envie d’en voir plus et de voir Violet s’inspirer de la petite fille. Mais malheureusement, cela n’arrive pas.
Nappily Ever After est clairement une déception du début jusqu’à la fin. Il n’est finalement que ce qu’il est de surface, une histoire tirée (en longueur) par les cheveux. Habitué à fournir de meilleures comédies romantiques, Netflix ne fera certainement pas parler de lui avec ce film.
