« Y a des Allemands pâtissiers ? Je croyais qu’ils étaient tous soldats »
J’ai été voir La guerre des Lulus un peu par dépit mais cela s’avéra une décision des plus judicieuses. Je n’étais pourtant pas prédestiné à aimer ce film car assez réfractaire au genre mais il s’inspire savamment de La guerre des boutons. Je vais tenter de restituer l’impression que j’en ai eu avec un peu d’emphase. Le métrage est rempli d’aphorismes empreint d’innocence et d’insouciance inhérents à l’enfance cohabitant avec un conflit armé dont l’imperturbabilité de ces enfants ferait presque oublier le contexte.
Tout d’abord, les jeunes acteurs sont formidablement prometteurs. L’amourette est abordée ni trop ni pas assez, contrairement à d’habitude dans les films sur laquelle on insiste trop lourdement. J’ai également apprécié l’alchimie entre Didier Bourdon et Ahmed Sylla bien que trop peu montrée pour une raison bien simple. Les scènes de guerre même si pas pléthoriques sont bien rendues. La fin contourne la facilité en évitant d’être idyllique et annonce peut-être une suite si le succès surgit.