Le jouet – « Ce qui peut lui arriver de pire, c’est de vous ressembler »
Le jouet est un étonnant premier film et des plus réussis. Le film a de la profondeur thématique en abordant les excès d’un enfant-roi et en faisant demander par Michel Bouquet qui est coupable entre celui qui se laisse dicter sa conduite et celui qui profère l’ordre.
Le gamin est en fait excessivement délaissé par son père et s’attache à Pierre Richard qui est vraiment touchant dans ce rôle. La fin est épatante et inattendue. Néanmoins, je pense que le réalisateur aurait pu aller plus loin dans les sévices infligés par le gosse.
« Je ne pense pas que les hommes soient fait pour être père » – Le nouveau jouet
Cette nouvelle mouture de Le nouveau jouet tient la route par son acuité thématique renouvelée : il aborde des sujets absents de l’original comme l’éphémérité de la richesse, la lutte des classes ou encore l’inéluctabilité de la maladie avec la maman de l’enfant, grande absente inexpliquée de son aîné ; tout en conservant un message fort sur la filiation et le bonheur dû à l’argent.
Jamel Debbouze surjoue un peu mais il est le digne héritier de Pierre Richard. Néanmoins, une ombre vient obscurcir le tableau, c’est que la fin est moins douce-amère, on a un complet happy end.