Clerks est une trilogie de comédies qui a bien fait du chemin depuis ses débuts fauchés. Clerks – les employés modèles – « Ma mère baise bien un macchabée depuis trente ans qui s’appelle papa »
Ce film a été réalisé pour une somme modique, mais il n’y a pas besoin d’un budget opulent quand il recèle de dialogues somptueux mêlés de culture geek. Si l’on sait s’accommoder de la muflerie et du prosaïsme inhérent au style de Kevin Smith.
Le métrage est surtout composé de plans fixes symbolisant l’immobilisme des protagonistes mais avec le noir et blanc, c’est sûrement dû au budget très restreint.
Clerks II – « Saviez-vous que Jésus était juif ? »
À l’image du premier opus, ça ne vole pas bien haut : il suffit de voir le type se masturber en regardant un malheureux âne se faisant sodomiser pour assurer le show. Le casting de nos deux vendeurs plus Jay et Silent Bob est saupoudré de Rosario Dawson et de Ben Affleck.
Bien que le deuxième ajout est assez anecdotique, le premier est une réelle plus-value. Le seigneur des anneaux, Star Wars, Transformers, tous sont burlesquement décortiqués.
Clerks III – « Tu crois vraiment que ta vie mérite un film ? »
C’est encore une suite/reboot – avouons-le – pas surabondant d’originalité. Un des deux comparses-vendeurs survit à une crise cardiaque et décide, alors, de tourner un film sur sa vie. Une sorte d’hommage échaudé qui profite pour nous repasser les plats du premier volet.
Bref, un film de potes avec les apparitions discrètes de Ben Affleck et Justin Long qui aurait dû subsister entre les mains de ces potes. Néanmoins, le film parvient à assurer bouleversements et rires.